Cet après midi là !
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Fanfictions Stargate Atlantis :: Fanfictions Stargate Atlantis :: Sur les Ship :: Sur John/Elizabeth
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Cet après midi là !
Auteur: Oris
Titre: Cette après-midi là !
Genre: Romance shweir
Disclamer: Les personnages ne m'appartiennent pas.
Assise sur le sable chaud par une belle après-midi ensoleillée, Elisabeth regrettait d'avoir cédé au colonel. Cette situation était totalement absurde. Elle était censée diriger la citée, être disponible en cas d'imprévus, pas ici, au bord de cette plage alors que de nombreuses équipes étaient parties en mission.
Le colonel l'avait invité à rendre une petite visite courtoise au peuple d'Athos en compagnie de son équipe avec tant de gaîté qu'elle n'avait pas su lui dire non. Mais à l'entrée de l'atmosphère, John avait prit une tout autre trajectoire. Malgré sa réprobation de rebrousser chemin, le militaire n'en avait fait qu'à sa tête. Il lui avait certifié qu'un changement d'air ne leur ferait pas de mal, que cela atténuerait les tensions qui étaient survenues au cours de ses derniers jours face aux attaques continuelles des Wraiths. Cela était tout juste un prétexte, mais Elisabeth devait reconnaitre qu'il avait en effet raison.
A quelques mètres devant, elle aperçut Mckay observant l'horizon au travers de jumelles longue portée. Le scientifique examinait scrupuleusement les moindres recoins du paysage dans l'espoir d'y trouver quelque chose d'intéressant à étudier. A son expression réjouie, il semblerait qu'il ais trouvé ce je-ne-sais-quoi digne d'intérêt. Non loin de là, Teyla et Ronon marchaient le long de la mer. Leur discussion paraissait très animée. Leur visage affichait des sourires qu'elle n'avait pas revus depuis longtemps. Alors qu'elle regardait à présent les vagues se déchainer au large, Elisabeth sentit une présence s'approcher par derrière mais elle n'y fit pas attention. Elle comptait ignorer encore longtemps le colonel, lui faire comprendre qu'elle avait été terriblement vexée qu'il lui ait mentit. Ne s'y attendant pas, Elisabeth sentit deux mains se poser sur ses yeux. Instinctivement elle les retira, ne voyant aucun amusement à cela.
- Sheppard, vos mains sont glacées ! Répliqua-t-elle en le regardant d'un regard noir, avant de le détourner vers l'horizon, de façon à lui faire comprendre que ses petites tentatives pour se faire pardonner ne servaient à rien.
John donnait l'impression d'être déçu que sa surprise n'eu pas l'effet attendu. Il avait espéré qu'Elisabeth finirait par se détendre, mais on aurait dit que ce ne fut pas le cas. Il ne se laissa pas néanmoins abattre par le caractère rancunier de sa supérieure. Il s'accroupit à ses côtés, il devait se faire pardonner d'une manière ou d'une autre. Une seule solution s'imposait, jouer franc jeu.
- Je savais que si je vous avais prévenu de mes intentions vous n'auriez jamais accepté de nous accompagner, ces derniers temps vous paraissiez fatiguée je voulais simplement que vous profitiez de cette après midi pour vous ressourcer, dit-il aussi sincèrement qu'il le pu.
La diplomate qui jusqu'alors n'avait émit aucune réaction semblait tout à coup plus détendu. Il n'avait pas seulement agit pour ses propres intérêts mais pour son bien être à elle. Elisabeth se sentait terriblement mal à l'aise devant un colonel attentionné.
- Ma réaction était, disons...excessive, je...
Mais à peine eu-t-elle le temps de présenter des excuses que dans un rapide mouvement John se releva. L'étonnement d'Elisabeth se fit ressentir, il lui expliqua alors qu'il avait quelque chose à lui montrer.Après une hésitation, la diplomate accepta l'invitation. Sur le chemin, elle resta cependant en retrait, se demandant si elle avait bien fait de le suivre. Qu'avait-il de si important à lui faire voir? Etait-ce encore une de ses idées aberrantes auxquelles il voulait qu'elle participe? Ca, il en était hors de question, elle avait suffisamment donné. Elle se rappelait encore la fois ou elle avait du passer la nuit dehors parce qu'il avait eu besoin de son aide et que par sa faute elle s'était retrouvé enfermé sur le balcon. Ou encore le soir ou il lui avait fait gouter un de ses plats qu'il avait préparé, et doué comme il l'était, il avait malencontreusement prit une bouteille de rhum pour celle d'une huile. Elle n'osait repenser à ce qu'elle avait fait par la suite. Mais cette fois-ci elle ne s'y reprendrait plus. Plongée dans ses pensée, Elisabeth réalisa bien trop tard que le colonel s'était arrêté et le percuta de plein fouet faisant ainsi déstabilisé le colonel qui se rattrapa de justesse à l'aide d'une branche.
- Il fallait le dire que vous étiez pressé !
Elisabeth prit une expression agacée. Oh ça non, elle n'était certainement pas pressée de constater une fois de plus l'extravagance du colonel. Mais lorsque celui-ci déploya les branches qui se trouvaient devant leur champ de vision Elisabeth fût émerveillée. D'après ce qu'elle pouvait entrevoir, le lieu semblait magnifique.
- Vous voyez, vous êtes mauvaise langue ! Lui lança le colonel qui avait remarqué la réticence d'Elisabeth à venir jusqu'ici.
- Je n'ai encore rien dit, s'indigna-t-elle.
- Mais je suis sur que vous le pensiez fortement. Prenant un ton on ne peut plus théâtral, il continua. Je suis sur que vous vous êtes dit "mais dans quoi va-t-il encore m'embarquer ?... dans je ne sais quelle galère..." Sachez que mes attentions ne riment pas forcément avec ennuis. Le colonel fut ravi de remarquer un rictus s'émaner de son visage, cela signifiait qu'elle avait pleinement conscience de ses préjugés. Mais je vous pardonne !
A ces derniers mots, la diplomate parue outragée. Il avait dit cela comme si elle était seule fautive. C'est vrai qu'elle avait eu une image assez pessimiste de lui et il était en parti responsable. Lorsqu'elle huma le parfum des fleurs toutes les pensées négatives semblèrent se dissiper. L'atmosphère calme et paisible qui émanait du paysage l'envahit comme s'il avait un effet bienfaiteur. Elle reconnue alors son manque de dicernement et ne chercha pas à débattre là dessus.
Elisabeth suivit alors le colonel à travers dans endroit merveilleux. Devant eux, les eaux d'une gigantesque cascade déferlaient le flan de la colline pour se jeter dans la rivière d'un bleu miroitant. Jamais elle n'avait eu l'occasion de voir spectacle aussi beau. L'eau était si transparente que l’on apercevait le fond du courant d'eau qui était couvert de roches de couleurs différentes et inimaginables pour des pierres.
- Colonel c'est..., Elisabeth ne pu trouver pas le mot devant une telle splendeur.
- Je savais que cela vous plairiez, répondit le colonel avec un sourire.
Une plaine verdoyante parsemée de fleurs s'étalait sur des kilomètres. Ce parterre était si féérique que la première envie était de ne pas vouloir marcher dessus, au risque de le déformer. Le regard de la diplomate semblait s'être fixé à une distance de quelques centimètres d'eux. L'objet de cet intérêt était une somptueuse fleur très différente de toutes les autres. D'une couleur si transparente qu'on aurait l'impression qu'elle était cristallisée. Elisabeth se dirigea à présent vers la cascade. Le colonel, qui remarqua l'admiration pour cette plante, profita de ce moment d'inattention pour la cueillir. Un petit cadeau semblait judicieux à tout ce qu'il lui avait fait subir ces derniers jours. Il était évident que pour le moment la diplomate avait oublié toutes mauvaises pensées à son égard, et s'en portait très heureux.
Rejoignant la cascade, il s'avança vers Elisabeth qui s'était assise. Ce ne fut que lorsque le militaire s'assit à coté d'elle, qu'elle remarqua sa présence. Le militaire lui tendit alors la fleur ramassée.
- Colonel, vous ne cesserez jamais de m'étonner. Comment avez-vous...Elisabeth s'arrêta lorsque, prenant la fleur, leurs mains se rencontrèrent malencontreusement.
Elle fut sur le point de retirer sa main lorsque le militaire la saisit dans la sienne. La profusion de ses sens était telle qu'elle ne pu distinguer si la cause du frisson qui venait d'envahir son corps était la conséquence d'une cette légère brise qui venait de se lever ou si c'était la distance minime que les séparaient. Les battements de son cœur devinrent de plus en plus fort, de plus en plus rapides. Elle aurait voulut dire quelque chose ou bien mettre fin à cette situation mais elle était pétrifiée. Son cerveau semblait ne plus rien contrôler. Lorsque leurs regards se croisèrent, le monde autour d'eux semblait n'être insignifiant. Ils ne remarquèrent pas le soleil qui devint rouge écarlate en descendant l'horizon. Petit à petit John combla la distance qui les séparait, se pencha vers sa supérieure jusqu'au contact de sa peau. Lorsque les lèvres chaudes du colonel se posèrent délicatement sur les siennes, Elisabeth ferma les yeux, profitant ainsi pleinement de cet instant magique. Elle sentit la main de colonel sur sa joue pour approfondir leur échange. Ce baiser d'une telle passion aurait parut durer des heures entières, rien n'aurait pu les perturber. Mais voilà qu'un étourdissement soudain vint déstabiliser ce moment. Le paysage devint brumeux, il s'évapora dans les airs tel un trou noir aspirant toute lumière. Dans ce noir total, John disparut à son tour dans un nuage de poussière.
Prise de panique Elisabeth ré ouvrit les yeux. L'écran qui arpentait le mur émit un signal sonore assez bruyant qui lui fit prendre conscience qu'elle se trouvait dans son bureau. Elisabeth se retrouva dans une hésitation la plus totale. Ce court instant de bonheur était donc du aux fruits de son imagination. Le regard intense de ses yeux vert, le souffle qu'elle avait sentit tout prêt d'elle et ce baiser si parfait n'était que pure illusion. Toutes sensations de bonheur s'étaient dissipées, comme si le monde venait de s'écrouler sur elle. Le décor, le parfum des fleurs, John, tout avait semblé pourtant si réel. Elle ne put se résoudre à l'idée que tout était faux. Mais peut-être était-elle toujours en train de rêver ? Peut-être bien que son imagination l'avait emporté ici dans son bureau et qu'elle était bel et bien toujours sur cette plage. Son esprit avait probablement voulut échapper à ce baiser et elle s'était réfugiée ici. En se concentrant fort, elle reviendrait surement de là ou elle était partit. Mais l'interruption d'une voix mit fin à tous ses espoirs.
" Dr Weir, vous êtes attendue en salle de réunion"
La déception était si grande qu'elle n'avait nullement le désir d'entendre le débriefing de la mission du Major Lorne. Les quelques minutes passé avec John avaient été si fabuleuses que la citée même semblait un château lugubre dans lequel elle n'avait pas envie de se retrouver. A contre cœur la diplomate se leva. Il était temps de répondre aux activités habituelles. Mais alors qu'elle fit un pas dehors elle remarqua sur son bureau la présence d'un objet inhabituel. S'approchant de plus près elle réalisa alors qu'il s'agissait d'une fleur, exactement la même de celle offerte par John. Ce n'était donc pas qu'un simple rêve. Elle s'était bien retrouvée devant cette cascade avec lui. Peu à peu tous ses souvenirs ressurgirent, ayant le souvenir complet de ce qui s'était passé elle ressentit cependant un certain malaise.
"Les lèvres de John se détachèrent des siennes. Elisabeth commençait à reprendre le contrôle d'elle même. Elle ne pouvait continuer plus longtemps, elle ne pouvait pas se le permettre. D'un brusque mouvement elle s'éloigna et se leva tournant le dos au colonel. Elle ne savait que lui dire de son changement d'attitude. Elle n'avait pas la force de le regarder dans les yeux. C'était déjà suffisamment dur d'avoir à passer sous silence ses sentiments pour une question d'étique, elle ne voulait pas en plus voir le désespoir du colonel qu'elle avait, sans doute, fait naitre en lui, l'espoir que leurs rapports évolus.
- Je suis désolée...vraiment...je sais combien cela doit être dur pour vous mais...je ne peux pas, je n'ai pas le choix, finit-elle par prononcer.
- Vous ne pouvez pas ou vous vous ne voulez pas ? Il attendit quelque instant une réaction mais rien ne se fit. Elisabeth nous sommes tous amenés à faires des choix cruciaux dans notre vie. Il suffit simplement d'audace pour les choisir.
Elisabeth ne répliqua pas. La confusion régnait dans son esprit. Fallait-il devenir aveugle sur ses sentiments et vivre au coté d'un homme à qui on ne pourra jamais dire "je t'aime", ou bien outrepassé le règlement brisant ainsi la promesse qu'elle s'était faite de ne jamais avoir de relations plus que professionnelles avec un homme sous son commandement ? Le choix était trop délicat.
- Je suis désolée...
La diplomate partit rejoindre le reste de l'équipe laissant le colonel dans un désarroi le plus total."
Titre: Cette après-midi là !
Genre: Romance shweir
Disclamer: Les personnages ne m'appartiennent pas.
Assise sur le sable chaud par une belle après-midi ensoleillée, Elisabeth regrettait d'avoir cédé au colonel. Cette situation était totalement absurde. Elle était censée diriger la citée, être disponible en cas d'imprévus, pas ici, au bord de cette plage alors que de nombreuses équipes étaient parties en mission.
Le colonel l'avait invité à rendre une petite visite courtoise au peuple d'Athos en compagnie de son équipe avec tant de gaîté qu'elle n'avait pas su lui dire non. Mais à l'entrée de l'atmosphère, John avait prit une tout autre trajectoire. Malgré sa réprobation de rebrousser chemin, le militaire n'en avait fait qu'à sa tête. Il lui avait certifié qu'un changement d'air ne leur ferait pas de mal, que cela atténuerait les tensions qui étaient survenues au cours de ses derniers jours face aux attaques continuelles des Wraiths. Cela était tout juste un prétexte, mais Elisabeth devait reconnaitre qu'il avait en effet raison.
A quelques mètres devant, elle aperçut Mckay observant l'horizon au travers de jumelles longue portée. Le scientifique examinait scrupuleusement les moindres recoins du paysage dans l'espoir d'y trouver quelque chose d'intéressant à étudier. A son expression réjouie, il semblerait qu'il ais trouvé ce je-ne-sais-quoi digne d'intérêt. Non loin de là, Teyla et Ronon marchaient le long de la mer. Leur discussion paraissait très animée. Leur visage affichait des sourires qu'elle n'avait pas revus depuis longtemps. Alors qu'elle regardait à présent les vagues se déchainer au large, Elisabeth sentit une présence s'approcher par derrière mais elle n'y fit pas attention. Elle comptait ignorer encore longtemps le colonel, lui faire comprendre qu'elle avait été terriblement vexée qu'il lui ait mentit. Ne s'y attendant pas, Elisabeth sentit deux mains se poser sur ses yeux. Instinctivement elle les retira, ne voyant aucun amusement à cela.
- Sheppard, vos mains sont glacées ! Répliqua-t-elle en le regardant d'un regard noir, avant de le détourner vers l'horizon, de façon à lui faire comprendre que ses petites tentatives pour se faire pardonner ne servaient à rien.
John donnait l'impression d'être déçu que sa surprise n'eu pas l'effet attendu. Il avait espéré qu'Elisabeth finirait par se détendre, mais on aurait dit que ce ne fut pas le cas. Il ne se laissa pas néanmoins abattre par le caractère rancunier de sa supérieure. Il s'accroupit à ses côtés, il devait se faire pardonner d'une manière ou d'une autre. Une seule solution s'imposait, jouer franc jeu.
- Je savais que si je vous avais prévenu de mes intentions vous n'auriez jamais accepté de nous accompagner, ces derniers temps vous paraissiez fatiguée je voulais simplement que vous profitiez de cette après midi pour vous ressourcer, dit-il aussi sincèrement qu'il le pu.
La diplomate qui jusqu'alors n'avait émit aucune réaction semblait tout à coup plus détendu. Il n'avait pas seulement agit pour ses propres intérêts mais pour son bien être à elle. Elisabeth se sentait terriblement mal à l'aise devant un colonel attentionné.
- Ma réaction était, disons...excessive, je...
Mais à peine eu-t-elle le temps de présenter des excuses que dans un rapide mouvement John se releva. L'étonnement d'Elisabeth se fit ressentir, il lui expliqua alors qu'il avait quelque chose à lui montrer.Après une hésitation, la diplomate accepta l'invitation. Sur le chemin, elle resta cependant en retrait, se demandant si elle avait bien fait de le suivre. Qu'avait-il de si important à lui faire voir? Etait-ce encore une de ses idées aberrantes auxquelles il voulait qu'elle participe? Ca, il en était hors de question, elle avait suffisamment donné. Elle se rappelait encore la fois ou elle avait du passer la nuit dehors parce qu'il avait eu besoin de son aide et que par sa faute elle s'était retrouvé enfermé sur le balcon. Ou encore le soir ou il lui avait fait gouter un de ses plats qu'il avait préparé, et doué comme il l'était, il avait malencontreusement prit une bouteille de rhum pour celle d'une huile. Elle n'osait repenser à ce qu'elle avait fait par la suite. Mais cette fois-ci elle ne s'y reprendrait plus. Plongée dans ses pensée, Elisabeth réalisa bien trop tard que le colonel s'était arrêté et le percuta de plein fouet faisant ainsi déstabilisé le colonel qui se rattrapa de justesse à l'aide d'une branche.
- Il fallait le dire que vous étiez pressé !
Elisabeth prit une expression agacée. Oh ça non, elle n'était certainement pas pressée de constater une fois de plus l'extravagance du colonel. Mais lorsque celui-ci déploya les branches qui se trouvaient devant leur champ de vision Elisabeth fût émerveillée. D'après ce qu'elle pouvait entrevoir, le lieu semblait magnifique.
- Vous voyez, vous êtes mauvaise langue ! Lui lança le colonel qui avait remarqué la réticence d'Elisabeth à venir jusqu'ici.
- Je n'ai encore rien dit, s'indigna-t-elle.
- Mais je suis sur que vous le pensiez fortement. Prenant un ton on ne peut plus théâtral, il continua. Je suis sur que vous vous êtes dit "mais dans quoi va-t-il encore m'embarquer ?... dans je ne sais quelle galère..." Sachez que mes attentions ne riment pas forcément avec ennuis. Le colonel fut ravi de remarquer un rictus s'émaner de son visage, cela signifiait qu'elle avait pleinement conscience de ses préjugés. Mais je vous pardonne !
A ces derniers mots, la diplomate parue outragée. Il avait dit cela comme si elle était seule fautive. C'est vrai qu'elle avait eu une image assez pessimiste de lui et il était en parti responsable. Lorsqu'elle huma le parfum des fleurs toutes les pensées négatives semblèrent se dissiper. L'atmosphère calme et paisible qui émanait du paysage l'envahit comme s'il avait un effet bienfaiteur. Elle reconnue alors son manque de dicernement et ne chercha pas à débattre là dessus.
Elisabeth suivit alors le colonel à travers dans endroit merveilleux. Devant eux, les eaux d'une gigantesque cascade déferlaient le flan de la colline pour se jeter dans la rivière d'un bleu miroitant. Jamais elle n'avait eu l'occasion de voir spectacle aussi beau. L'eau était si transparente que l’on apercevait le fond du courant d'eau qui était couvert de roches de couleurs différentes et inimaginables pour des pierres.
- Colonel c'est..., Elisabeth ne pu trouver pas le mot devant une telle splendeur.
- Je savais que cela vous plairiez, répondit le colonel avec un sourire.
Une plaine verdoyante parsemée de fleurs s'étalait sur des kilomètres. Ce parterre était si féérique que la première envie était de ne pas vouloir marcher dessus, au risque de le déformer. Le regard de la diplomate semblait s'être fixé à une distance de quelques centimètres d'eux. L'objet de cet intérêt était une somptueuse fleur très différente de toutes les autres. D'une couleur si transparente qu'on aurait l'impression qu'elle était cristallisée. Elisabeth se dirigea à présent vers la cascade. Le colonel, qui remarqua l'admiration pour cette plante, profita de ce moment d'inattention pour la cueillir. Un petit cadeau semblait judicieux à tout ce qu'il lui avait fait subir ces derniers jours. Il était évident que pour le moment la diplomate avait oublié toutes mauvaises pensées à son égard, et s'en portait très heureux.
Rejoignant la cascade, il s'avança vers Elisabeth qui s'était assise. Ce ne fut que lorsque le militaire s'assit à coté d'elle, qu'elle remarqua sa présence. Le militaire lui tendit alors la fleur ramassée.
- Colonel, vous ne cesserez jamais de m'étonner. Comment avez-vous...Elisabeth s'arrêta lorsque, prenant la fleur, leurs mains se rencontrèrent malencontreusement.
Elle fut sur le point de retirer sa main lorsque le militaire la saisit dans la sienne. La profusion de ses sens était telle qu'elle ne pu distinguer si la cause du frisson qui venait d'envahir son corps était la conséquence d'une cette légère brise qui venait de se lever ou si c'était la distance minime que les séparaient. Les battements de son cœur devinrent de plus en plus fort, de plus en plus rapides. Elle aurait voulut dire quelque chose ou bien mettre fin à cette situation mais elle était pétrifiée. Son cerveau semblait ne plus rien contrôler. Lorsque leurs regards se croisèrent, le monde autour d'eux semblait n'être insignifiant. Ils ne remarquèrent pas le soleil qui devint rouge écarlate en descendant l'horizon. Petit à petit John combla la distance qui les séparait, se pencha vers sa supérieure jusqu'au contact de sa peau. Lorsque les lèvres chaudes du colonel se posèrent délicatement sur les siennes, Elisabeth ferma les yeux, profitant ainsi pleinement de cet instant magique. Elle sentit la main de colonel sur sa joue pour approfondir leur échange. Ce baiser d'une telle passion aurait parut durer des heures entières, rien n'aurait pu les perturber. Mais voilà qu'un étourdissement soudain vint déstabiliser ce moment. Le paysage devint brumeux, il s'évapora dans les airs tel un trou noir aspirant toute lumière. Dans ce noir total, John disparut à son tour dans un nuage de poussière.
Prise de panique Elisabeth ré ouvrit les yeux. L'écran qui arpentait le mur émit un signal sonore assez bruyant qui lui fit prendre conscience qu'elle se trouvait dans son bureau. Elisabeth se retrouva dans une hésitation la plus totale. Ce court instant de bonheur était donc du aux fruits de son imagination. Le regard intense de ses yeux vert, le souffle qu'elle avait sentit tout prêt d'elle et ce baiser si parfait n'était que pure illusion. Toutes sensations de bonheur s'étaient dissipées, comme si le monde venait de s'écrouler sur elle. Le décor, le parfum des fleurs, John, tout avait semblé pourtant si réel. Elle ne put se résoudre à l'idée que tout était faux. Mais peut-être était-elle toujours en train de rêver ? Peut-être bien que son imagination l'avait emporté ici dans son bureau et qu'elle était bel et bien toujours sur cette plage. Son esprit avait probablement voulut échapper à ce baiser et elle s'était réfugiée ici. En se concentrant fort, elle reviendrait surement de là ou elle était partit. Mais l'interruption d'une voix mit fin à tous ses espoirs.
" Dr Weir, vous êtes attendue en salle de réunion"
La déception était si grande qu'elle n'avait nullement le désir d'entendre le débriefing de la mission du Major Lorne. Les quelques minutes passé avec John avaient été si fabuleuses que la citée même semblait un château lugubre dans lequel elle n'avait pas envie de se retrouver. A contre cœur la diplomate se leva. Il était temps de répondre aux activités habituelles. Mais alors qu'elle fit un pas dehors elle remarqua sur son bureau la présence d'un objet inhabituel. S'approchant de plus près elle réalisa alors qu'il s'agissait d'une fleur, exactement la même de celle offerte par John. Ce n'était donc pas qu'un simple rêve. Elle s'était bien retrouvée devant cette cascade avec lui. Peu à peu tous ses souvenirs ressurgirent, ayant le souvenir complet de ce qui s'était passé elle ressentit cependant un certain malaise.
"Les lèvres de John se détachèrent des siennes. Elisabeth commençait à reprendre le contrôle d'elle même. Elle ne pouvait continuer plus longtemps, elle ne pouvait pas se le permettre. D'un brusque mouvement elle s'éloigna et se leva tournant le dos au colonel. Elle ne savait que lui dire de son changement d'attitude. Elle n'avait pas la force de le regarder dans les yeux. C'était déjà suffisamment dur d'avoir à passer sous silence ses sentiments pour une question d'étique, elle ne voulait pas en plus voir le désespoir du colonel qu'elle avait, sans doute, fait naitre en lui, l'espoir que leurs rapports évolus.
- Je suis désolée...vraiment...je sais combien cela doit être dur pour vous mais...je ne peux pas, je n'ai pas le choix, finit-elle par prononcer.
- Vous ne pouvez pas ou vous vous ne voulez pas ? Il attendit quelque instant une réaction mais rien ne se fit. Elisabeth nous sommes tous amenés à faires des choix cruciaux dans notre vie. Il suffit simplement d'audace pour les choisir.
Elisabeth ne répliqua pas. La confusion régnait dans son esprit. Fallait-il devenir aveugle sur ses sentiments et vivre au coté d'un homme à qui on ne pourra jamais dire "je t'aime", ou bien outrepassé le règlement brisant ainsi la promesse qu'elle s'était faite de ne jamais avoir de relations plus que professionnelles avec un homme sous son commandement ? Le choix était trop délicat.
- Je suis désolée...
La diplomate partit rejoindre le reste de l'équipe laissant le colonel dans un désarroi le plus total."
Dernière édition par le Sam 16 Juin - 17:12, édité 1 fois
oris- Nombre de messages : 28
Age : 34
Date d'inscription : 16/06/2007
Re: Cet après midi là !
Sa destiné était déjà toute tracée, elle était consacrée à la découverte et à la direction de cette cité. Elle pensait diriger cette équipe fabuleuse jusqu'à la fin de sa vie mais il en avait été autrement. Il a suffit d'un seul homme pour que tout bascule. Aujourd'hui elle était prête à donner sa démission. Le faisant avec beaucoup de regret, certes, mais la joie de partager son amour avec l'homme qu'elle aime l'emporterait sur la tristesse de devoir laisser Atlantis entre les mains d'une autre personne. Elle était sure de ce qu'elle voulait à présent. Cette frustration qu'elle avait éprouvé d'avoir cru qu'il ne s'était rien passé entre eux l'avait complément déboussolée. Elle ne pouvait s'imaginer laisser cette passion grandissante n'aboutir à rien. Jamais ses sentiments n'avaient été aussi forts et aussi clairs
L'irruption du colonel dans la salle d'embarquement eu un effet retentissant, comparable à une onde de choc électrique. Dans un revirement de situation Elisabeth se précipita dans la direction opposée de celle qu'elle s'apprêtait à suivre. L'excitation était telle qu'elle ne remarqua pas l'interpellation du major Lorne qui lui avait annoncé que sa présence était indispensable en salle de réunion. Arrivée au bas des escaliers, elle ne prit pas la peine de se faire annoncer auprès de Teyla et de John qui venaient d'entamer une discussion, et se jeta dans les bras du militaire. Pris de surprise, plusieurs secondes furent nécessaires au colonel avant qu'il ne réagisse à cette étreinte.
L'Athosienne pensa que s'écarter semblait de bonne augure mais elle était curieuse de comprendre le fameux de cette situation. Jamais elle n'avait vu sa supérieure se comporter de cette manière.
- Elisabeth je croyais que...Commença John.
- Je viens de comprendre que je ne pourrais pas faire comme s’il ne s'était rien passé.
Un large sourire se dessina sur les lèvres du colonel, il semblait si heureux, comme submergé par la joie. De tous nouveaux rapports allaient s'installer entre eux. En gage de cette nouvelle relation Elisabeth embrassa passionnément John.
Teyla écarquilla les yeux, elle ne s'attendait pas à ça. Jamais encore elle n'avait vu sa supérieure réagir ainsi. Elle qui d'ordinaire essayait au mieux de ne pas dévoiler ses sentiments lui était apparue comme une femme passionné et d'une sensibilité remarquable. Elle s'était toujours demandé pourquoi leurs rapports étaient aussi ambigüs, passant de la complicité à l'indifférence, à présent elle comprenait. Il s'agissait tout simplement de l'amour. Ce sentiment aussi vaste soit-il et d'une grande complexité, faisait chaviré le cœur des deux leaders.
Non loin de là, en haut de la passerelle, la scène avait été suivit avec beaucoup d'attention. Ronon avait eu l'air peu surprit. Comme s'il s'attendait depuis toujours à cet aboutissement, il affichait un sourire qui en disait long sur son opinion de la situation. Beckett avait l'air tout aussi réjoui, tandis que Mckay, le plus surpris des trois, était resté figé sur place la bouche grand ouverte dont plus aucuns mots n'en sortait.
- Oh oui, c'est certain, ils sont sur le point de la dispute, lança Carson avec ironie.
- "J'ai toujours dit qu'ils finiraient par se détester", n'est ce pas là les mots que vous aviez pronnoncé ? Enchaîna Ronon en jetant un regard complice au médecin.
Sans même se tourner vers eux, Mckay sentit leurs deux regards se braquer sur lui. Il ne pouvait pas avoir tort, pas lui. Il avait tous bien vu que cette virée sur le continent n'avait arrangé en rien les relations, et qu'ils en étaient sortit encore plus en froid. Dans le jumper Elisabeth n'avait pas même adressé un mot au colonel. Et pourtant ce qu'il observait démentait bien tout ce qu'il avait dit ou pensé. Mckay essaya alors de se justifier tant bien que mal.
- Mais pourtant dans le jumper...vous avez bien remarqué comme moi ? Je veux dire qu'ils...Il remarqua l'air amusé de ses deux compagnons. QUOI ??
Ronon posa une main amicale sur son épaule.
- Les conclusions indéniables de notre cher scientifique ne sont pas toujours vraies.
- Les erreurs arrivent à tout le monde, même à vous Rodney, ajouta Beckett avant de partir en compagnie de Ronon pour savourer leur victoire.
Le scientifique était resté abasourdi. Ils osaient se moquer de lui, mais cela ne se terminera pas comme ça. Il réfléchit quelque instant cherchant quelque chose à contester mais rien ne lui venait à l'esprit. Il se tourna finalement vers le couple formé. Jamais, non jamais il n'aurait pensé cela possible. C'était tout bonnement invraisemblable. Ils étaient si...différents. Mais ils étaient là, tous les deux mains dans la main. Ils semblaient très heureux et ne pouvait le nier.
Après avoir subi cette défaite, Rodney décida d'aller à la cafétéria, un repas copieux l'aiderait surement à se remettre de toutes ces émotions.
Fin
L'irruption du colonel dans la salle d'embarquement eu un effet retentissant, comparable à une onde de choc électrique. Dans un revirement de situation Elisabeth se précipita dans la direction opposée de celle qu'elle s'apprêtait à suivre. L'excitation était telle qu'elle ne remarqua pas l'interpellation du major Lorne qui lui avait annoncé que sa présence était indispensable en salle de réunion. Arrivée au bas des escaliers, elle ne prit pas la peine de se faire annoncer auprès de Teyla et de John qui venaient d'entamer une discussion, et se jeta dans les bras du militaire. Pris de surprise, plusieurs secondes furent nécessaires au colonel avant qu'il ne réagisse à cette étreinte.
L'Athosienne pensa que s'écarter semblait de bonne augure mais elle était curieuse de comprendre le fameux de cette situation. Jamais elle n'avait vu sa supérieure se comporter de cette manière.
- Elisabeth je croyais que...Commença John.
- Je viens de comprendre que je ne pourrais pas faire comme s’il ne s'était rien passé.
Un large sourire se dessina sur les lèvres du colonel, il semblait si heureux, comme submergé par la joie. De tous nouveaux rapports allaient s'installer entre eux. En gage de cette nouvelle relation Elisabeth embrassa passionnément John.
Teyla écarquilla les yeux, elle ne s'attendait pas à ça. Jamais encore elle n'avait vu sa supérieure réagir ainsi. Elle qui d'ordinaire essayait au mieux de ne pas dévoiler ses sentiments lui était apparue comme une femme passionné et d'une sensibilité remarquable. Elle s'était toujours demandé pourquoi leurs rapports étaient aussi ambigüs, passant de la complicité à l'indifférence, à présent elle comprenait. Il s'agissait tout simplement de l'amour. Ce sentiment aussi vaste soit-il et d'une grande complexité, faisait chaviré le cœur des deux leaders.
Non loin de là, en haut de la passerelle, la scène avait été suivit avec beaucoup d'attention. Ronon avait eu l'air peu surprit. Comme s'il s'attendait depuis toujours à cet aboutissement, il affichait un sourire qui en disait long sur son opinion de la situation. Beckett avait l'air tout aussi réjoui, tandis que Mckay, le plus surpris des trois, était resté figé sur place la bouche grand ouverte dont plus aucuns mots n'en sortait.
- Oh oui, c'est certain, ils sont sur le point de la dispute, lança Carson avec ironie.
- "J'ai toujours dit qu'ils finiraient par se détester", n'est ce pas là les mots que vous aviez pronnoncé ? Enchaîna Ronon en jetant un regard complice au médecin.
Sans même se tourner vers eux, Mckay sentit leurs deux regards se braquer sur lui. Il ne pouvait pas avoir tort, pas lui. Il avait tous bien vu que cette virée sur le continent n'avait arrangé en rien les relations, et qu'ils en étaient sortit encore plus en froid. Dans le jumper Elisabeth n'avait pas même adressé un mot au colonel. Et pourtant ce qu'il observait démentait bien tout ce qu'il avait dit ou pensé. Mckay essaya alors de se justifier tant bien que mal.
- Mais pourtant dans le jumper...vous avez bien remarqué comme moi ? Je veux dire qu'ils...Il remarqua l'air amusé de ses deux compagnons. QUOI ??
Ronon posa une main amicale sur son épaule.
- Les conclusions indéniables de notre cher scientifique ne sont pas toujours vraies.
- Les erreurs arrivent à tout le monde, même à vous Rodney, ajouta Beckett avant de partir en compagnie de Ronon pour savourer leur victoire.
Le scientifique était resté abasourdi. Ils osaient se moquer de lui, mais cela ne se terminera pas comme ça. Il réfléchit quelque instant cherchant quelque chose à contester mais rien ne lui venait à l'esprit. Il se tourna finalement vers le couple formé. Jamais, non jamais il n'aurait pensé cela possible. C'était tout bonnement invraisemblable. Ils étaient si...différents. Mais ils étaient là, tous les deux mains dans la main. Ils semblaient très heureux et ne pouvait le nier.
Après avoir subi cette défaite, Rodney décida d'aller à la cafétéria, un repas copieux l'aiderait surement à se remettre de toutes ces émotions.
Fin
oris- Nombre de messages : 28
Age : 34
Date d'inscription : 16/06/2007
Re: Cet après midi là !
Encore ?? J'en est écrit d'autre mais je ne les ai pas posté !!
oris- Nombre de messages : 28
Age : 34
Date d'inscription : 16/06/2007
Re: Cet après midi là !
Oh merci mais j'ai la flemme !!!! mdr
oris- Nombre de messages : 28
Age : 34
Date d'inscription : 16/06/2007
Re: Cet après midi là !
Roooo tu viens d'arriver, et tu rales déjà, alala les jeunes d'aujourd'hui !!!!
oris- Nombre de messages : 28
Age : 34
Date d'inscription : 16/06/2007
Re: Cet après midi là !
Ouais !! Je viens d'arriver mais j'ai déjà presque lu toutes les fic sur ce ship !!
et puis comme dans stargate sg-1 avec les nox " les jeunes n'écoutent pas toujours ce que leurs dit les plus vieux ! "
et puis comme dans stargate sg-1 avec les nox " les jeunes n'écoutent pas toujours ce que leurs dit les plus vieux ! "
Re: Cet après midi là !
O oui les noxs j'ai trop aimé cet épisode et j'ai eu la peur de ma vie j'ai cru qu'ils étaient tous mort .
oris- Nombre de messages : 28
Age : 34
Date d'inscription : 16/06/2007
Re: Cet après midi là !
Mais heureusement que les noxs étaient là!! mdr
oris- Nombre de messages : 28
Age : 34
Date d'inscription : 16/06/2007
Re: Cet après midi là !
Ouais net ! Bon là on dérive !!
dis-moi y a toujours eu autant de ... monde ici ???
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Re: Cet après midi là !
Heu tu sais je ne sais pas. Depuis que je me suis incrite je n'ai personne à part moi !
Ce forum est abandonné depuis lontemps !
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oris- Nombre de messages : 28
Age : 34
Date d'inscription : 16/06/2007
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