Songe d'une nuit d'été
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Songe d'une nuit d'été
Songe d’une nuit d’été
Chapitre 1 : Peur
Comme chaque nuit depuis maintenant une semaine, Rodney se trouvait sur son balcon. Il regardait la lune d’Atlantis se refléter sur l’immense océan qui entourait de part en part la Cité. Un léger vent tiède fouettait son visage. La porte de sa chambre s’ouvrit sur l’homme le plus sexy de toute la Cité pour Rodney. Un sourire éclaira le visage du scientifique. Il n’avait pas besoin de se retourner pour savoir qui c’était, il pouvait reconnaître que c’était lui rien qu’à sa manière de marcher, de bouger, rien qu’à son odeur... Cela ne faisait qu’une semaine qu’ils étaient ensemble, mais Rodney connaissait cet homme mieux que n’importe qui, à part peut être sa mère, et encore…Il sentit deux bras entourer sa taille, et un baiser sur sa nuque. Il leva son bras droit pour le poser sur la nuque de son compagnon et la caressa tendrement.
Rodney : Ça fait plus de dix minutes que je t’attends.
Carson : J’ai eu du travail en urgence.
Rodney : A cette heure là ?
En effet, il était dix heures passées.
Carson : Eh oui… (il déposa un nouveau baiser sur sa nuque)…John s’entraînait avec Ronon et…il a perdu.
Rodney : Encore une fois ?
Carson (souriant) : Oui, ah la fierté du mâle…désolé de t’avoir fait attendre.
Rodney : Pas grave, maintenant je t’ai tout pour moi…
Rodney se tourna et embrassa son médecin préféré. Il le regarda et lui sourit.
Carson : Quoi ? J’ai un bouton sur le visage ?
Rodney : Non, tu es juste…mignon…
Carson : Mignon ?
Rodney : En fait je dirai plutôt…super sexy…
Carson : Je préfère ça…
Carson embrassa Rodney, puis passa une de ses mains sous le t-shirt du scientifique qui se recula vivement.
Carson : Je…je suis désolé, je n’aurais pas du, c’est encore trop tôt…Rodney ça va ?
Rodney : Heu…oui, oui c’est…je ne m’attendais pas à ce que tu…
Carson : Ce n’est pas grave, je comprends. Moi aussi il ma fallu du temps avant de…
Rodney : Tu veux dire que tu as déjà…
Carson hocha la tête.
Rodney : Oh…
Rodney se sentait mal tout d’un coup, d’habitude c’était lui connaissait tout sur tout et même en matière de sexe il se révélait assez bon, contrairement à ce que l’on pouvait penser. Mais il n’avait jamais pratiqué avec un homme et quand il s’était rendu compte des sentiments qu’il éprouvait pour Carson il ne s’était jamais imaginé faisant l’amour avec lui.
Carson comprit au ton de sa voix ce qui gênait Rodney, son manque d’expérience et la peur qu’il l’accompagnait. Il se souvint de sa première fois et surtout les sentiments qu’il avait ressentis avant : peur, stress et même du dégout. A l’époque l’homosexualité était mal considérée et il avait du mal à s’assumer, mais grâce à son ami, il avait surmonté tout cela et était devenu plus fort. Mais il comprenait Rodney et savait qu’avec lui, il fallait y aller en douceur. Il fallait le rassurer.
Rodney : Ecoutes, je pense qu’il faudrait que…qu’on en reste là toi et moi…pour le moment, je ne suis pas prêt à…
Carson se força à sourire, il n’avait pas du tout envie de quitter la pièce mais savait que pour le moment c’était la meilleure chose à faire. Il s’approcha néanmoins du scientifique.
Carson : Pas de problème Rodney, je comprends ce que tu ressens, on ira à la vitesse que tu voudras, ça ne me dérange pas…mais j’espère que j’aurais tout le même le droit de t’embrasser…
Rodney sourit et s’approcha de Carson. Il prit son visage dans ses mains et l’embrassa.
Rodney : Bien sûr que tu peux, c’est même recommandé.
Carson : A demain alors…
Carson ne put empêcher sa voix d’exprimer sa tristesse et Rodney s’en rendit compte.
Rodney : C’est ça, à demain.
Carson lui fit un dernier sourire avant de disparaître derrière la baie vitrée. Rodney soupira, il se sentait nul. Il savait qu’il avait fait de la peine à Carson mais…il ne pouvait pas…il n’arrivait pas à s’imaginer avec lui entrain de de…il n’arrivait même pas à dire le mot…Etrange par contre qu’il se laisse embrasser par Carson. C’était un contact physique entre eux deux et pourtant ça ne le dérangeait pas, au contraire s’il pouvait passer ses journées à l’embrasser mais il doutait que ce soit bien vu par les autres membres du staff d’Atlantis. C’était d’ailleurs ce qu’ils faisaient chaque nuit depuis que Rodney avait dit à Carson qu’il l’aimait, peut être Carson avait il pensé qu’au bout d’une semaine il était prêt à aller plus loin…il poussa à nouveau un soupir puis rentra dans ses quartiers et alla se coucher.
Re: Songe d'une nuit d'été
Chapitre 2 : Visite médicale
Rodney arriva au mess et s’installa. Il commença à mettre de la confiture sur ses tartines. En même temps, il réfléchissait à ce qu’il s’était passé la veille au soir avec Carson. Il redoutait de le croiser, ne sachant pas ce qu’il pourrait lui dire. Il fut distrait de ces pensées par John qui posa son plateau en face du canadien.
Rodney : Bonjour John.
John : Bonjour Rodney, comment ça va ?
Rodney : Ça peut aller, et vous ?
John : Hum...ça va, si on oublie le fait que j’ai ma visite médicale aujourd’hui. J’aime bien Carson, mais lorsqu’il arrive avec ses aiguilles...brrr !
Il fit semblant de frissonner et commença son petit déjeuner sans remarquer l’état de Rodney. Ce dernier était devenu livide en entendant le nom de Carson. John avala son café et remarqua quelque chose de dérangeant : le silence. Or, lorsqu’on mangeait avec Rodney, il était impossible qu’il y ait du silence. C’était une loi immuable. Il posa sa tasse et planta ses yeux dans ceux du scientifique.
John : Tout va bien MacKay ?
Ce dernier acquiesça. Décidemment, quelque chose allait de travers avec Rodney.
John : Vous savez que vous pouvez tout me dire.
Il insista bien sur le mot « tout ». Il vit Rodney hésiter puis finalement le canadien détourna le regard.
Rodney : En fait, tout ne va pas bien.
John baissa la voix.
John : Ça concerne...
Rodney acquiesça. John s’asseya plus confortablement sur sa chaise. C’était la première fois que lui et John reparlaient de Carson depuis que Rodney lui avait dit qu’il en était amoureux.
John : Vous voulez m’en parler ?
Rodney, qui n’avait pas tellement réagit depuis le début, se leva brusquement, attirant le regard des autres occupants du mess.
Rodney : Depuis quand ma vie privée est elle devenue un sujet de conversation ?
Le militaire n’eut pas le temps de répondre car Rodney prit son plateau et alla le poser sur le tapis roulant. John prit le sien et alla le ranger également puis partit à la suite du canadien. Il le rattrapa facilement et le força à la regarder.
John : Je comprends bien que vous ne vouliez pas en parler MacKay, mais vous êtes mon ami et je n’aime pas voir mes amis tristes.
Rodney : C’est juste qu’en parler avec vous ça me gène un peu.
John fit semblant d’être vexé.
John : Je vois, vous préféreriez peut être en parler avec Elisabeth ?
Rodney sourit.
Rodney Peut être pas non, la personne avec qui j’irai me confier serait Carson mais, disons que ce n’est pas très possible actuellement.
John : Ecoutez, je ne suis peut être pas le plus qualifié pour vous donner des conseils sur ce sujet là, mais je suis votre ami et je veux que vous sachiez que si vous désirez me parler de n’importe quoi, n’hésitez pas.
Les deux hommes se sourirent.
Rodney : C’est juste que Carson est prêt à...aller de l’avant alors que moi...
Tout en parlant, ils reprirent leur marche.
John : Je vois, la peur de l’inconnu.
Rodney : Tout cet aspect la de notre relation m’effraie, je veux dire je...je ne sais pas comment...enfin si j’en ai une petite idée mais...
John : Ça vous fout la trouille.
Le scientifique acquiesça. Ils empruntèrent un téléporteur.
John : Est-ce que vous lui en avez parlé ?
Rodney : Oui, mais j’ai peur qu’il pense que ce qu’il s’est passé il y a une semaine ne s’est fait que sur un coup de tête.
John : Qu’est ce que vous ressentez pour lui ?
Rodney regarda le militaire. Il ne savait pas trop ce qu’il ressentait pour l’écossais, c’était un peu le fouillis en ce moment.
Rodney : Je crois que je l’aime.
John : Vous croyez ?
Rodney : C’est tellement bizarre, je considérais Carson comme un ami et maintenant...
John : Vous avez peur de perdre cette amitié en devenant son amant.
Le canadien s’arrêta de marcher.
Rodney : Vous pensez que c’est à cause de ça que je ne veux pas aller plus loin ?
John : Eh bien, oui. Mais il y a aussi le fait que vous n’ayez jamais eu de relation avec un homme. Je pense que ça joue beaucoup dans la balance.
Rodney (soupirant) : Et qu’est ce que je suis censé faire ?
John : Je vous suggère d’en parler avec lui lors d’un dîner. Connaissant Carson, je suis sûr qu’il vous écoutera et en prendra connaissance.
Le scientifique considéra un instant les paroles du militaire puis souriat.
Rodney : Merci John.
John : Je me demande bien ce que vous feriez sans moi.
Rodney : Ne poussez pas le bouchon trop loin non plus.
Les deux hommes rirent.
Carson (par radio) : Colonel, je vous rappelle que vous avez votre visite médicale a lieu dans 5 minutes et pas question de la reporter cette fois ci.
John grimaça.
John (par radio) : Oui Carson, je sais. Je suis en chemin...(il coupa sa radio)...Vous m’accompagnez Rodney ?
Le scientifique acquiesça et ils se dirigèrent tous les deux vers l’infirmerie. Ils furent accueillis par Carson qui ne remarqua pas la présence de Rodney car il se trouvait derrière l’américain. Carson arriva devant John tout sourire, ces célèbres seringues dans la main.
Carson : Alors colonel, prêt ?
John : Mouais...
John s’avança ce qui permit à Carson de voir Rodney. Il n’y avait que eux trois dans la pièce.
Carson : Je...je ne savais pas que tu étais là. Ta visite n’est prévue que demain.
Rodney : Oui je sais, mais j’ai tenu à accompagner John. Tu sais comment il est face à des seringues.
Carson lui envoya son plus beau sourire et John un regard plus noir que le café. Carson se dirigea vers John et lui donna quelques directives que le militaire exécuta. Rodney ne le quitta pas des yeux durant tout le processus et s’approcha d’eux.
Rodney : Je...je pensais qu’on pourrait dîner ensemble un de ces soirs.
Carson leva les yeux vers le canadien.
Carson : Oui, pourquoi pas.
Carson était devant John et Rodney se trouvait derrière lui. John regardait tour à tour les deux hommes. Il était pris en « sandwich’ entre les deux hommes qui se dévoraient des yeux. Le militaire commençait à se sentir de trop mais il ne pouvait pas laisser les deux hommes seuls car il était coincé entre eux deux. Les deux docteurs avaient complètement oublié la présence du militaire qui toussa pour faire acte de présence.
Rodney (gêné) : Heu...eh bien, on se retrouve ce soir au mess, à 20 heures ?
Carson (souriant) : Ok, à ce soir.
Rodney souriait également.
Rodney : Ok, à ce soir.
Ils se regardèrent encore pendant quelques minutes puis Rodney quitta la pièce. Lorsque le scientifique fut sortit de la pièce, John siffla.
Carson : Qu’y a-t-il ?
John : Eh bé, vous devez vraiment être accro l’un à l’autre...je vous plains...
Carson souriat et commença l’examen médical de John.
Rodney arriva au mess et s’installa. Il commença à mettre de la confiture sur ses tartines. En même temps, il réfléchissait à ce qu’il s’était passé la veille au soir avec Carson. Il redoutait de le croiser, ne sachant pas ce qu’il pourrait lui dire. Il fut distrait de ces pensées par John qui posa son plateau en face du canadien.
Rodney : Bonjour John.
John : Bonjour Rodney, comment ça va ?
Rodney : Ça peut aller, et vous ?
John : Hum...ça va, si on oublie le fait que j’ai ma visite médicale aujourd’hui. J’aime bien Carson, mais lorsqu’il arrive avec ses aiguilles...brrr !
Il fit semblant de frissonner et commença son petit déjeuner sans remarquer l’état de Rodney. Ce dernier était devenu livide en entendant le nom de Carson. John avala son café et remarqua quelque chose de dérangeant : le silence. Or, lorsqu’on mangeait avec Rodney, il était impossible qu’il y ait du silence. C’était une loi immuable. Il posa sa tasse et planta ses yeux dans ceux du scientifique.
John : Tout va bien MacKay ?
Ce dernier acquiesça. Décidemment, quelque chose allait de travers avec Rodney.
John : Vous savez que vous pouvez tout me dire.
Il insista bien sur le mot « tout ». Il vit Rodney hésiter puis finalement le canadien détourna le regard.
Rodney : En fait, tout ne va pas bien.
John baissa la voix.
John : Ça concerne...
Rodney acquiesça. John s’asseya plus confortablement sur sa chaise. C’était la première fois que lui et John reparlaient de Carson depuis que Rodney lui avait dit qu’il en était amoureux.
John : Vous voulez m’en parler ?
Rodney, qui n’avait pas tellement réagit depuis le début, se leva brusquement, attirant le regard des autres occupants du mess.
Rodney : Depuis quand ma vie privée est elle devenue un sujet de conversation ?
Le militaire n’eut pas le temps de répondre car Rodney prit son plateau et alla le poser sur le tapis roulant. John prit le sien et alla le ranger également puis partit à la suite du canadien. Il le rattrapa facilement et le força à la regarder.
John : Je comprends bien que vous ne vouliez pas en parler MacKay, mais vous êtes mon ami et je n’aime pas voir mes amis tristes.
Rodney : C’est juste qu’en parler avec vous ça me gène un peu.
John fit semblant d’être vexé.
John : Je vois, vous préféreriez peut être en parler avec Elisabeth ?
Rodney sourit.
Rodney Peut être pas non, la personne avec qui j’irai me confier serait Carson mais, disons que ce n’est pas très possible actuellement.
John : Ecoutez, je ne suis peut être pas le plus qualifié pour vous donner des conseils sur ce sujet là, mais je suis votre ami et je veux que vous sachiez que si vous désirez me parler de n’importe quoi, n’hésitez pas.
Les deux hommes se sourirent.
Rodney : C’est juste que Carson est prêt à...aller de l’avant alors que moi...
Tout en parlant, ils reprirent leur marche.
John : Je vois, la peur de l’inconnu.
Rodney : Tout cet aspect la de notre relation m’effraie, je veux dire je...je ne sais pas comment...enfin si j’en ai une petite idée mais...
John : Ça vous fout la trouille.
Le scientifique acquiesça. Ils empruntèrent un téléporteur.
John : Est-ce que vous lui en avez parlé ?
Rodney : Oui, mais j’ai peur qu’il pense que ce qu’il s’est passé il y a une semaine ne s’est fait que sur un coup de tête.
John : Qu’est ce que vous ressentez pour lui ?
Rodney regarda le militaire. Il ne savait pas trop ce qu’il ressentait pour l’écossais, c’était un peu le fouillis en ce moment.
Rodney : Je crois que je l’aime.
John : Vous croyez ?
Rodney : C’est tellement bizarre, je considérais Carson comme un ami et maintenant...
John : Vous avez peur de perdre cette amitié en devenant son amant.
Le canadien s’arrêta de marcher.
Rodney : Vous pensez que c’est à cause de ça que je ne veux pas aller plus loin ?
John : Eh bien, oui. Mais il y a aussi le fait que vous n’ayez jamais eu de relation avec un homme. Je pense que ça joue beaucoup dans la balance.
Rodney (soupirant) : Et qu’est ce que je suis censé faire ?
John : Je vous suggère d’en parler avec lui lors d’un dîner. Connaissant Carson, je suis sûr qu’il vous écoutera et en prendra connaissance.
Le scientifique considéra un instant les paroles du militaire puis souriat.
Rodney : Merci John.
John : Je me demande bien ce que vous feriez sans moi.
Rodney : Ne poussez pas le bouchon trop loin non plus.
Les deux hommes rirent.
Carson (par radio) : Colonel, je vous rappelle que vous avez votre visite médicale a lieu dans 5 minutes et pas question de la reporter cette fois ci.
John grimaça.
John (par radio) : Oui Carson, je sais. Je suis en chemin...(il coupa sa radio)...Vous m’accompagnez Rodney ?
Le scientifique acquiesça et ils se dirigèrent tous les deux vers l’infirmerie. Ils furent accueillis par Carson qui ne remarqua pas la présence de Rodney car il se trouvait derrière l’américain. Carson arriva devant John tout sourire, ces célèbres seringues dans la main.
Carson : Alors colonel, prêt ?
John : Mouais...
John s’avança ce qui permit à Carson de voir Rodney. Il n’y avait que eux trois dans la pièce.
Carson : Je...je ne savais pas que tu étais là. Ta visite n’est prévue que demain.
Rodney : Oui je sais, mais j’ai tenu à accompagner John. Tu sais comment il est face à des seringues.
Carson lui envoya son plus beau sourire et John un regard plus noir que le café. Carson se dirigea vers John et lui donna quelques directives que le militaire exécuta. Rodney ne le quitta pas des yeux durant tout le processus et s’approcha d’eux.
Rodney : Je...je pensais qu’on pourrait dîner ensemble un de ces soirs.
Carson leva les yeux vers le canadien.
Carson : Oui, pourquoi pas.
Carson était devant John et Rodney se trouvait derrière lui. John regardait tour à tour les deux hommes. Il était pris en « sandwich’ entre les deux hommes qui se dévoraient des yeux. Le militaire commençait à se sentir de trop mais il ne pouvait pas laisser les deux hommes seuls car il était coincé entre eux deux. Les deux docteurs avaient complètement oublié la présence du militaire qui toussa pour faire acte de présence.
Rodney (gêné) : Heu...eh bien, on se retrouve ce soir au mess, à 20 heures ?
Carson (souriant) : Ok, à ce soir.
Rodney souriait également.
Rodney : Ok, à ce soir.
Ils se regardèrent encore pendant quelques minutes puis Rodney quitta la pièce. Lorsque le scientifique fut sortit de la pièce, John siffla.
Carson : Qu’y a-t-il ?
John : Eh bé, vous devez vraiment être accro l’un à l’autre...je vous plains...
Carson souriat et commença l’examen médical de John.
Re: Songe d'une nuit d'été
Chapitre 3 : Dîner
Rodney n’en pouvait plus d’attendre, et maintenant que c’était l’heure eh bien...il ne voulait plus y aller. Il avait passé la journée à imaginer ce qu’il pourrait dire à l’écossais sans toutefois trouver de réponse. Il n’avait récolté qu’un mal de tête. Le canadien se trouvait dans ses quartiers et venait de finir de s’habiller. Il portait une chemise bleu pâle, un pantalon beige clair et des chaussures marron. Et maintenant, il se trouvait devant la porte de ses quartiers, se demandant s’il en sortait ou pas. Il décida finalement de s’asseoir sur son lit pour réfléchir. Il avait tellement envie de voir Carson mais en même temps avait peur de la réaction qu’aurait ce dernier lorsque Rodney lui aurait dit ce qu’il avait à dire. Lorsqu’il s’agissait de sentiments, Rodney n’était pas très doué : il se mettait à bégayer et devenait aussi rouge qu’une tomate. Enfin bref, c’était horrible. Mais il ne pouvait pas laisser Carson en plan non plus, il ne pourrait pas prétexter que c’était à cause du travail car aucune mission n’avait été prévue aujourd’hui donc rien à étudier ou réparer. Rodney prit une grande inspiration, se leva et sortit de ses quartiers pour se diriger vers le mess.
MESS
Carson regardait sa montre toutes les 30 secondes. Il était nerveux, nerveux parce que ça faisait longtemps qu’il n’avait pas dîné avec un homme dont il était fou amoureux, et longtemps qu’il n’avait pas eu de conversation aussi sérieuse avec quelqu’un. A chaque fois que quelqu’un entrait, l’écossais se raidissait sur sa chaise, pensant à chaque fois que c’était Rodney. Ce dernier fit son entrée 5 minutes plus tard. Carson remarqua qu’il avait prit le temps de se changer et Carson se mit mentalement une claque. Rodney lui proposait un dîner entre « amoureux » et lui s’y pointait habillé en tenue de travail ! Du grand n’importe quoi. Il regarda Rodney se servir et ne put s’empêcher de le détailler de haut en bas, appréciant la manière dont il s’était habillé. Rodney se retourna et Carson lui fit un discret signe auquel le canadien répondit par un sourire et se dirigea vers lui. Carson sentit une vague de chaleur l’envahir au fur et à mesure que Rodney s’approcha. Il fallait qu’il se calme sinon il allait tout faire déraper. Il prit un verre d’eau qu’il but d’une traite pendant que Rodney s’installait en face de lui. Le canadien sourit en le voyant boire son verre.
Rodney : C’est le désert du Sahara ici ou quoi ?
Carson manqua de s’étouffer.
Carson : Je suis désolé, c’est juste que je suis nerveux et euh...disons que tu me...euh...plait beaucoup habillé comme ça.
Il vit Rodney rougir et balbutier quelques mots. Ils commencèrent à manger en silence. Ils évitaient soigneusement de se regarder et faisaient comme si l’autre n’était pas là. Rodney ne savait pas comment aborder le sujet, en plus avec le monde qu’il y avait, il ne voulait pas que quelqu’un surprenne leur conversation. Il décida alors de se lancer sur un sujet moins brûlant. Il questionna Carson sur sa journée et se dernier ne se priva pas pour lui faire un petit résumé de la « séance de torture » subie par le colonel, dixit Sheppard lui-même. D’ailleurs, ce dernier entra dans le mess suivit d’Elisabeth. Les deux leaders se servirent. Elisabeth remarqua Rodney et Carson au fond de la salle.
Elisabeth : Colonel, Carson et Rodney sont là-bas, allons les rejoindre.
Elle partait dans la direction des deux hommes mais John lui coupa la route.
Elisabeth (surprise) : John ?
John : Allons nous asseoir ailleurs.
La diplomate lui envoya un regard étonné.
John : Je vous expliquerai plus tard.
Il se dirigea vers une table de libre. Elisabeth jeta un coup d’œil aux deux docteurs puis suivit John, intriguée. Rodney et Carson finirent leur repas moins stressés qu’au début. Carson avait finit de manger avant le canadien et le regardait manger un dessert athosien.
Carson : Ce n’est pas bon pour ton cholestérol ça Rodney.
Rodney : Je sais, mais je ne vois pas pourquoi je m’en priverai vu que je risque de mourir plus facilement d’une attaque avec les Wraiths ou les Geniis, alors...
Carson leva les yeux au ciel. Rodney finissa son dessert et les deux hommes se levèrent en silence. Ils sortirent du mess et Rodney pila devant Carson qui ne put l’éviter.
Carson : Mais qu’est ce que tu fais ?
Le canadien se tourna vers lui.
Rodney : Eh bien, je me demandais tes quartiers ou les miens ?
Carson : On devrait aller dans les tiens, tu y seras plus à l’aise.
Rodney acquiesça et ils prirent le chemin de ses quartiers. Ils ne parlèrent pas durant le trajet qui dura une éternité pour Rodney. Ils arrivèrent enfin devant la porte. Rodney l’activa puis entra suivit de Carson. Il régnait un peu de désordre dans la pièce mais Carson, contrairement à Rodney, ne s’en formalisa pas.
Rodney : Je suis désolé pour le dérangement, mais je n’ai pas eu le temps de ranger...
Carson : Ce n’est pas grave tu sais mes quartiers ne sont pas mieux.
Rodney : Oui mais quand même, j’aurai pu faire un effort.
Le canadien entreprit de ranger ses affaires et Carson le regarda faire. Les gestes de Rodney étaient vifs, et ses mains tremblaient. L’écossais comprenait très bien ce qui se passait : Rodney paniquait. Il se plaça alors devant le canadien.
Carson : Rodney.
Pas de réaction de l’appelé qui ne le regarda même pas et passa derrière lui. Carson se tourna vers lui et l’appela une seconde fois. Rodney murmura un vague oui mais continua son rangement. Carson décida alors d’agir. Il se planta devant Rodney et prit doucement les mains du canadien dans les siennes.
Carson : Rodney ?
Rodney : Oui...
Carson : Regarde moi.
Le canadien le regarda, Carson pouvait lire de la peur dans ses yeux.
Carson : Calme toi, tout va bien. Je me fiche de l’état de tes quartiers, tout ce qu’il m’importe, c’est toi et ce que tu as à me dire.
Rodney : Je suis désolé.
Carson lui offrit son plus beau sourire.
Carson : Pas grave. Tu veux toujours qu’on discute ?
Rodney : Oui, il faut juste que je...oui, d’accord.
Rodney tendit une chaise à l’écossais et alla chercher celle de la salle de bain. Il s’asseya en face du médecin.
Rodney : Je...je voulais te dire que j’avais réfléchi aux raisons qui m’on poussé à réagir comme je l’ai fait l’autre soir. Bien sûr, j’ai peur d’aller plus loin avec toi mais j’ai aussi peur de...de perdre la relation qu’il y a entre nous si nous devenons plus intimes. Je n’ai pas envie que cela gâche notre amitié.
Carson : Je comprends. Moi aussi j’ai peur de te perdre, mais je sais que si nous surmontons cette peur, alors notre relation deviendra plus forte qu’elle ne l’était auparavant. C’est du moins ce que je pense.
Rodney le regarda quelques instants puis se leva et se dirigea son bureau. Il était perdu dans ses pensées : aimait il l’écossais comme un ami ou comme un amour ?
Carson le regarda puis alla le rejoindre et se colla contre lui mais ne passa pas ses bras autour de lui. Il attendait la réaction de Rodney : s’il le repoussait il comprendrait et il mettrait un terme à cette relation qui les faisait souffrir tous les deux. Et s’il ne le repoussait pas...eh bien il verrait plus tard.
Rodney sentit un corps chaud se coller à lui. Il ferma les yeux et laissa les émotions qui se jouaient en lui l’envahir. Il analysa ce qu’il ressentait, tant et si bien qu’on pouvait analyser un sentiment. La première chose qu’il ressentit fut une onde de chaleur le parcourir. Cette onde fut suivie d’un frisson qui parcourut sa nuque et se communiqua à son corps. Pas besoin d’être Freud pour comprendre ce qu’il se passait. Rodney se tourna vers le canadien. Une de ses mains se posa sur sa joue et l’autre enlaça sa main. Il rapprocha son visage de celui de Carson et l’embrassa...
Rodney n’en pouvait plus d’attendre, et maintenant que c’était l’heure eh bien...il ne voulait plus y aller. Il avait passé la journée à imaginer ce qu’il pourrait dire à l’écossais sans toutefois trouver de réponse. Il n’avait récolté qu’un mal de tête. Le canadien se trouvait dans ses quartiers et venait de finir de s’habiller. Il portait une chemise bleu pâle, un pantalon beige clair et des chaussures marron. Et maintenant, il se trouvait devant la porte de ses quartiers, se demandant s’il en sortait ou pas. Il décida finalement de s’asseoir sur son lit pour réfléchir. Il avait tellement envie de voir Carson mais en même temps avait peur de la réaction qu’aurait ce dernier lorsque Rodney lui aurait dit ce qu’il avait à dire. Lorsqu’il s’agissait de sentiments, Rodney n’était pas très doué : il se mettait à bégayer et devenait aussi rouge qu’une tomate. Enfin bref, c’était horrible. Mais il ne pouvait pas laisser Carson en plan non plus, il ne pourrait pas prétexter que c’était à cause du travail car aucune mission n’avait été prévue aujourd’hui donc rien à étudier ou réparer. Rodney prit une grande inspiration, se leva et sortit de ses quartiers pour se diriger vers le mess.
MESS
Carson regardait sa montre toutes les 30 secondes. Il était nerveux, nerveux parce que ça faisait longtemps qu’il n’avait pas dîné avec un homme dont il était fou amoureux, et longtemps qu’il n’avait pas eu de conversation aussi sérieuse avec quelqu’un. A chaque fois que quelqu’un entrait, l’écossais se raidissait sur sa chaise, pensant à chaque fois que c’était Rodney. Ce dernier fit son entrée 5 minutes plus tard. Carson remarqua qu’il avait prit le temps de se changer et Carson se mit mentalement une claque. Rodney lui proposait un dîner entre « amoureux » et lui s’y pointait habillé en tenue de travail ! Du grand n’importe quoi. Il regarda Rodney se servir et ne put s’empêcher de le détailler de haut en bas, appréciant la manière dont il s’était habillé. Rodney se retourna et Carson lui fit un discret signe auquel le canadien répondit par un sourire et se dirigea vers lui. Carson sentit une vague de chaleur l’envahir au fur et à mesure que Rodney s’approcha. Il fallait qu’il se calme sinon il allait tout faire déraper. Il prit un verre d’eau qu’il but d’une traite pendant que Rodney s’installait en face de lui. Le canadien sourit en le voyant boire son verre.
Rodney : C’est le désert du Sahara ici ou quoi ?
Carson manqua de s’étouffer.
Carson : Je suis désolé, c’est juste que je suis nerveux et euh...disons que tu me...euh...plait beaucoup habillé comme ça.
Il vit Rodney rougir et balbutier quelques mots. Ils commencèrent à manger en silence. Ils évitaient soigneusement de se regarder et faisaient comme si l’autre n’était pas là. Rodney ne savait pas comment aborder le sujet, en plus avec le monde qu’il y avait, il ne voulait pas que quelqu’un surprenne leur conversation. Il décida alors de se lancer sur un sujet moins brûlant. Il questionna Carson sur sa journée et se dernier ne se priva pas pour lui faire un petit résumé de la « séance de torture » subie par le colonel, dixit Sheppard lui-même. D’ailleurs, ce dernier entra dans le mess suivit d’Elisabeth. Les deux leaders se servirent. Elisabeth remarqua Rodney et Carson au fond de la salle.
Elisabeth : Colonel, Carson et Rodney sont là-bas, allons les rejoindre.
Elle partait dans la direction des deux hommes mais John lui coupa la route.
Elisabeth (surprise) : John ?
John : Allons nous asseoir ailleurs.
La diplomate lui envoya un regard étonné.
John : Je vous expliquerai plus tard.
Il se dirigea vers une table de libre. Elisabeth jeta un coup d’œil aux deux docteurs puis suivit John, intriguée. Rodney et Carson finirent leur repas moins stressés qu’au début. Carson avait finit de manger avant le canadien et le regardait manger un dessert athosien.
Carson : Ce n’est pas bon pour ton cholestérol ça Rodney.
Rodney : Je sais, mais je ne vois pas pourquoi je m’en priverai vu que je risque de mourir plus facilement d’une attaque avec les Wraiths ou les Geniis, alors...
Carson leva les yeux au ciel. Rodney finissa son dessert et les deux hommes se levèrent en silence. Ils sortirent du mess et Rodney pila devant Carson qui ne put l’éviter.
Carson : Mais qu’est ce que tu fais ?
Le canadien se tourna vers lui.
Rodney : Eh bien, je me demandais tes quartiers ou les miens ?
Carson : On devrait aller dans les tiens, tu y seras plus à l’aise.
Rodney acquiesça et ils prirent le chemin de ses quartiers. Ils ne parlèrent pas durant le trajet qui dura une éternité pour Rodney. Ils arrivèrent enfin devant la porte. Rodney l’activa puis entra suivit de Carson. Il régnait un peu de désordre dans la pièce mais Carson, contrairement à Rodney, ne s’en formalisa pas.
Rodney : Je suis désolé pour le dérangement, mais je n’ai pas eu le temps de ranger...
Carson : Ce n’est pas grave tu sais mes quartiers ne sont pas mieux.
Rodney : Oui mais quand même, j’aurai pu faire un effort.
Le canadien entreprit de ranger ses affaires et Carson le regarda faire. Les gestes de Rodney étaient vifs, et ses mains tremblaient. L’écossais comprenait très bien ce qui se passait : Rodney paniquait. Il se plaça alors devant le canadien.
Carson : Rodney.
Pas de réaction de l’appelé qui ne le regarda même pas et passa derrière lui. Carson se tourna vers lui et l’appela une seconde fois. Rodney murmura un vague oui mais continua son rangement. Carson décida alors d’agir. Il se planta devant Rodney et prit doucement les mains du canadien dans les siennes.
Carson : Rodney ?
Rodney : Oui...
Carson : Regarde moi.
Le canadien le regarda, Carson pouvait lire de la peur dans ses yeux.
Carson : Calme toi, tout va bien. Je me fiche de l’état de tes quartiers, tout ce qu’il m’importe, c’est toi et ce que tu as à me dire.
Rodney : Je suis désolé.
Carson lui offrit son plus beau sourire.
Carson : Pas grave. Tu veux toujours qu’on discute ?
Rodney : Oui, il faut juste que je...oui, d’accord.
Rodney tendit une chaise à l’écossais et alla chercher celle de la salle de bain. Il s’asseya en face du médecin.
Rodney : Je...je voulais te dire que j’avais réfléchi aux raisons qui m’on poussé à réagir comme je l’ai fait l’autre soir. Bien sûr, j’ai peur d’aller plus loin avec toi mais j’ai aussi peur de...de perdre la relation qu’il y a entre nous si nous devenons plus intimes. Je n’ai pas envie que cela gâche notre amitié.
Carson : Je comprends. Moi aussi j’ai peur de te perdre, mais je sais que si nous surmontons cette peur, alors notre relation deviendra plus forte qu’elle ne l’était auparavant. C’est du moins ce que je pense.
Rodney le regarda quelques instants puis se leva et se dirigea son bureau. Il était perdu dans ses pensées : aimait il l’écossais comme un ami ou comme un amour ?
Carson le regarda puis alla le rejoindre et se colla contre lui mais ne passa pas ses bras autour de lui. Il attendait la réaction de Rodney : s’il le repoussait il comprendrait et il mettrait un terme à cette relation qui les faisait souffrir tous les deux. Et s’il ne le repoussait pas...eh bien il verrait plus tard.
Rodney sentit un corps chaud se coller à lui. Il ferma les yeux et laissa les émotions qui se jouaient en lui l’envahir. Il analysa ce qu’il ressentait, tant et si bien qu’on pouvait analyser un sentiment. La première chose qu’il ressentit fut une onde de chaleur le parcourir. Cette onde fut suivie d’un frisson qui parcourut sa nuque et se communiqua à son corps. Pas besoin d’être Freud pour comprendre ce qu’il se passait. Rodney se tourna vers le canadien. Une de ses mains se posa sur sa joue et l’autre enlaça sa main. Il rapprocha son visage de celui de Carson et l’embrassa...
Re: Songe d'une nuit d'été
Chapitre 4 : Danse
Ils se séparèrent à bout de souffle mais restèrent enlacés. Rodney nicha sa tête dans le cou de Carson. Les deux hommes se mirent à bouger lentement, comme s’ils dansaient sur un slow. Rodney s’enivra de l’odeur masculine du médecin. Carson caressait doucement sa nuque, jouant avec les cheveux situés à la base. Puis il fit descendre sa main le long du dos et la posa sur ses reins. Rodney sentit un frisson le parcourir. Il déposa un baiser dans son cou puis un autre sur ses lèvres et il lui sourit. Carson lui rendit son sourire puis bailla.
Carson : Désolé...je vais y aller, j’ai du beaucoup de travail qui m’attend demain avec tous ces checks up. Bonne nuit.
Il embrassa une dernière fois le canadien puis se tourna mais Rodney le rattrapa et l’attira à lui.
Rodney : Attends, tu...tu ne veux pas rester ici ?
Carson crevait d’envie de rester avec lui, mais il ne voulait pas brusquer le canadien.
Carson : Je ne sais pas si c’est une bonne idée Rodney, ça va un peu vite...
Rodney : Je veux juste dormir avec toi, je ne veux pas qu’on...je ne suis pas encore prêt...mais j’ai besoin de toi...
Carson lui fit son sourire made in Scotland et acquiesça.
Carson : D’accord, mais tu n’as pas intérêt à prendre toutes les couvertures !
Rodney sourit puis il commença à se déshabiller tout en se dirigeant vers le lit. Il garda son caleçon et mit un t-shirt. Carson se força à ne pas poser son regard sur Rodney pour éviter certains désagréments physiques qui seraient assez dérangeants dans la situation présente. Il se dirigea à son tour vers le lit, enleva son pantalon mais garda son t-shirt. Rodney l’observa puis se glissa dans le lit à ses côtés. Il se mit au bord pour que l’écossais ait un peu de place. Carson se mit à son tour sous les couvertures. Rodney éteignit la lumière mais il y avait une faible lueur dans la chambre grâce à la lune de la planète. Carson se mit sur le côté et observa le visage de Rodney. Il lui sourit puis approcha son visage du sien mais s’arrêta à quelques millimètres. Il fallait que Rodney se sente maître de la situation pour qu’il ne panique pas. Ce dernier combla l’espace qui séparait ses lèvres de celles de Carson et posa ses lèvres sur les siennes. Ensuite, il se blotissa contre Carson qui le prit dans ses brase. Rodney s’endormit rapidement et Carson le suivit dans les bras de Morphée quelques minutes plus tard...
Ils se séparèrent à bout de souffle mais restèrent enlacés. Rodney nicha sa tête dans le cou de Carson. Les deux hommes se mirent à bouger lentement, comme s’ils dansaient sur un slow. Rodney s’enivra de l’odeur masculine du médecin. Carson caressait doucement sa nuque, jouant avec les cheveux situés à la base. Puis il fit descendre sa main le long du dos et la posa sur ses reins. Rodney sentit un frisson le parcourir. Il déposa un baiser dans son cou puis un autre sur ses lèvres et il lui sourit. Carson lui rendit son sourire puis bailla.
Carson : Désolé...je vais y aller, j’ai du beaucoup de travail qui m’attend demain avec tous ces checks up. Bonne nuit.
Il embrassa une dernière fois le canadien puis se tourna mais Rodney le rattrapa et l’attira à lui.
Rodney : Attends, tu...tu ne veux pas rester ici ?
Carson crevait d’envie de rester avec lui, mais il ne voulait pas brusquer le canadien.
Carson : Je ne sais pas si c’est une bonne idée Rodney, ça va un peu vite...
Rodney : Je veux juste dormir avec toi, je ne veux pas qu’on...je ne suis pas encore prêt...mais j’ai besoin de toi...
Carson lui fit son sourire made in Scotland et acquiesça.
Carson : D’accord, mais tu n’as pas intérêt à prendre toutes les couvertures !
Rodney sourit puis il commença à se déshabiller tout en se dirigeant vers le lit. Il garda son caleçon et mit un t-shirt. Carson se força à ne pas poser son regard sur Rodney pour éviter certains désagréments physiques qui seraient assez dérangeants dans la situation présente. Il se dirigea à son tour vers le lit, enleva son pantalon mais garda son t-shirt. Rodney l’observa puis se glissa dans le lit à ses côtés. Il se mit au bord pour que l’écossais ait un peu de place. Carson se mit à son tour sous les couvertures. Rodney éteignit la lumière mais il y avait une faible lueur dans la chambre grâce à la lune de la planète. Carson se mit sur le côté et observa le visage de Rodney. Il lui sourit puis approcha son visage du sien mais s’arrêta à quelques millimètres. Il fallait que Rodney se sente maître de la situation pour qu’il ne panique pas. Ce dernier combla l’espace qui séparait ses lèvres de celles de Carson et posa ses lèvres sur les siennes. Ensuite, il se blotissa contre Carson qui le prit dans ses brase. Rodney s’endormit rapidement et Carson le suivit dans les bras de Morphée quelques minutes plus tard...
Re: Songe d'une nuit d'été
Chapitre 5 : Petit déjeuner
Carson : Rodney...Rodney tu dois te réveiller.
Rodney : Hum...non laisse moi dormir encore quelques minutes...
Le médecin écossais sourit. Il caressa tendrement le visage du canadien.
Carson : J’aimerais bien mais tu dois te lever, il est 8h00.
Rodney soupira puis ouvrit enfin les yeux. Il sourit lorsque son regard et celui de Carson se croisèrent.
Rodney : Bonjour.
Carson (souriant) : Bonjour.
L’écossais se pencha sur Rodney et l’embrassa. Il se releva puis alla chercher son pantalon pour l’enfiler. Rodney s’extirpa des couvertures puis enlaça Carson quand il eut finit de se rhabiller. Il déposa un baiser dans son cou.
Rodney : Je ne sais pas comment je passer la journée sans pouvoir faire ça...(il déposa un nouveau baiser dans son cou)...ou ça...(il posa ses lèvres sur celles du médecin)...
Carson répondit à son baiser puis enfouissa sa tête dans le cou du canadien.
Carson : Et moi donc...ça va beaucoup me manquer, tu vas me manquer...
Ils restèrent enlacés pendant 5 minutes puis ils se séparèrent. Carson regarda sa montre.
Carson : Il faut que je passe à mes quartiers faire un brin de toilette pour être présentable.
Rodney : Moi aussi, on se retrouve au mess ?
Carson acquiesça et déposa un court baiser sur ses lèvres avant de sortir. Rodney le regarda sortir avant de s’étirer puis de rentrer dans sa salle de bains. Il prit une douche, s’habilla en tenue de travail puis il partit en direction du mess. Comme Carson ne s’y trouvait pas encore, il prit un plateau et se dirigea vers une table libre. Il commença à manger son petit déjeuner. Carson le rejoignit 5 minutes plus tard. Les deux hommes discutèrent de tout et de rien pendant un quart d’heure lorsque la radio de Carson s’activa.
Carson (répondant à sa radio) : Oui...d’accord, j’arrive dans 5 minutes...(il coupa sa radio)...Ça y est, les premiers blessés de la matinée arrivent...
Rodney : Que s’est il passé ?
Carson : Un retour de mission un peu mouvementé. L’équipe du Major Lorne a du partir précipitamment de la planète qu’ils exploraient.
Rodney : Pour une fois que ce n’est pas nous...
Carson : Rodney !
Rodney : Carson tu vois bien ce que je veux dire.
Le médecin écossais acquiesça.
Carson : Je vais devoir y aller, ils doivent déjà être entrain de m’attendre.
Rodney : Eh bien vas y...si tu dois y aller...
Carson : Oui mais...je n’ai pas envie d’y aller, ce n’est pas que je n’ai pas envie de faire mon travail mais...je ne veux pas te quitter.
Rodney (souriant) : On ne sera pas séparés pendant très longtemps, je te rappelle que j’ai rendez vous pour mon check up à 10 heures...
Le regard de Carson s’illumina alors.
Carson : J’avais oublié...j’ai hâte d’être à 10 heures...
Rodney (souriant) : Moi aussi.
Rodney passa sa main sous la table et prit la main de Carson qui lui répondit en souriant. Ils restèrent 5 minutes comme ça.
Rodney : Carson...tu devrais y aller.
Carson : Ah oui...a tout à l’heure.
Rodney : A tout à l’heure.
Le médecin écossais se leva, rangea son plateau puis sortit du mess direction l’infirmerie. Rodney le regarda sortir tout en finissant son café puis sortit à son tour du mess pour se diriger vers son laboratoire. Lui qui détestait tous ces checks up et autres barbaries du style, avait hâte d’y être.
Carson : Rodney...Rodney tu dois te réveiller.
Rodney : Hum...non laisse moi dormir encore quelques minutes...
Le médecin écossais sourit. Il caressa tendrement le visage du canadien.
Carson : J’aimerais bien mais tu dois te lever, il est 8h00.
Rodney soupira puis ouvrit enfin les yeux. Il sourit lorsque son regard et celui de Carson se croisèrent.
Rodney : Bonjour.
Carson (souriant) : Bonjour.
L’écossais se pencha sur Rodney et l’embrassa. Il se releva puis alla chercher son pantalon pour l’enfiler. Rodney s’extirpa des couvertures puis enlaça Carson quand il eut finit de se rhabiller. Il déposa un baiser dans son cou.
Rodney : Je ne sais pas comment je passer la journée sans pouvoir faire ça...(il déposa un nouveau baiser dans son cou)...ou ça...(il posa ses lèvres sur celles du médecin)...
Carson répondit à son baiser puis enfouissa sa tête dans le cou du canadien.
Carson : Et moi donc...ça va beaucoup me manquer, tu vas me manquer...
Ils restèrent enlacés pendant 5 minutes puis ils se séparèrent. Carson regarda sa montre.
Carson : Il faut que je passe à mes quartiers faire un brin de toilette pour être présentable.
Rodney : Moi aussi, on se retrouve au mess ?
Carson acquiesça et déposa un court baiser sur ses lèvres avant de sortir. Rodney le regarda sortir avant de s’étirer puis de rentrer dans sa salle de bains. Il prit une douche, s’habilla en tenue de travail puis il partit en direction du mess. Comme Carson ne s’y trouvait pas encore, il prit un plateau et se dirigea vers une table libre. Il commença à manger son petit déjeuner. Carson le rejoignit 5 minutes plus tard. Les deux hommes discutèrent de tout et de rien pendant un quart d’heure lorsque la radio de Carson s’activa.
Carson (répondant à sa radio) : Oui...d’accord, j’arrive dans 5 minutes...(il coupa sa radio)...Ça y est, les premiers blessés de la matinée arrivent...
Rodney : Que s’est il passé ?
Carson : Un retour de mission un peu mouvementé. L’équipe du Major Lorne a du partir précipitamment de la planète qu’ils exploraient.
Rodney : Pour une fois que ce n’est pas nous...
Carson : Rodney !
Rodney : Carson tu vois bien ce que je veux dire.
Le médecin écossais acquiesça.
Carson : Je vais devoir y aller, ils doivent déjà être entrain de m’attendre.
Rodney : Eh bien vas y...si tu dois y aller...
Carson : Oui mais...je n’ai pas envie d’y aller, ce n’est pas que je n’ai pas envie de faire mon travail mais...je ne veux pas te quitter.
Rodney (souriant) : On ne sera pas séparés pendant très longtemps, je te rappelle que j’ai rendez vous pour mon check up à 10 heures...
Le regard de Carson s’illumina alors.
Carson : J’avais oublié...j’ai hâte d’être à 10 heures...
Rodney (souriant) : Moi aussi.
Rodney passa sa main sous la table et prit la main de Carson qui lui répondit en souriant. Ils restèrent 5 minutes comme ça.
Rodney : Carson...tu devrais y aller.
Carson : Ah oui...a tout à l’heure.
Rodney : A tout à l’heure.
Le médecin écossais se leva, rangea son plateau puis sortit du mess direction l’infirmerie. Rodney le regarda sortir tout en finissant son café puis sortit à son tour du mess pour se diriger vers son laboratoire. Lui qui détestait tous ces checks up et autres barbaries du style, avait hâte d’y être.
Re: Songe d'une nuit d'été
Chapitre 6 : Un agréable check up
Rodney se présenta à l’infirmerie, une infirmière le fit entrer dans le bureau de Carson qui n’était pas encore là. Rodney remercia l’infirmière puis alla s’asseoir sur une des chaises en face du bureau. Carson arriva 5 minutes plus tard. Il entra puis referma la porte. Rodney tourna un visage souriant vers lui.
Carson : Excuse moi, mais je devais vérifier quelque chose.
Rodney : Pas grave, on commence ?
Le canadien acquiesça. Il alla s’installer sur la table d’examen et enleva son t-shirt sans que Carson ne lui ait dit quelque chose, lorsque ce dernier se tourna, il fut troublé de le voir torse nu. Rodney du s’en apercevoir car il sourit.
Rodney : Ne prend pas ça pour une proposition...mais je commence à avoir l’habitude de tes check up alors...
Carson (acquiesçant) : Oui je comprends.
Le médecin écossais s’approcha de Rodney, il tentait d’ignorer les battements de son cœur qui se faisaient de plus en plus rapides et surtout il essayait d’étouffer la petite voix en lui qui lui disait de lâcher ce maudit stéthoscope et de sauter sur son compagnon. Ses mains tremblaient et Rodney s’en aperçut.
Rodney : Ça va Carson ?
Carson : Oui, je suis juste...rien d’important...
Rodney ne voulu pas prolonger la discussion, de plus, lui en aussi se sentait de plus en plus mal. Il affichait une certaine assurance en face de Carson mais en fait il était mort de trouille. Encore plus lorsqu’il avait vu le trouble dans les yeux de Carson quand ce dernier l’avait vu torse nu. Il avait eu peur que Carson pense que...qu’il voulait...enfin voila quoi. D’ailleurs qu’est ce qu’il voulait ? Rodney n’avait cessé de s’imaginer ce check up avec des scénarios qui frisaient parfois les limites du catholique. Lorsqu’il s’était rendu compte de ce qu’il pensait, le canadien avait rougi. D’une part parce qu’il avait chaud, et puis un peu parce qu’il avait honte...honte d’être prit sur le fait de rêvasser par ses collègues mais aussi honte par ce qu’il avait adoré. Et même plus qu’adoré mais...il avait peur de se jeter à l’eau, peur d’affronter cette barrière physique et de la faire tomber. Il savait que Carson ne lui ferait pas mal mais il ne pouvait s’empêcher de stresser. Son regard croisa celui de Carson et il eu comme un électrochoc : il prit conscience des mains de l’écossais sur son torse et même s’il savait que ce geste était purement professionnel, il sentit une grande chaleur envahir son bas ventre puis se propager à son corps tout entier. Carson le remarqua.
Carson : Rodney ? Ça va ?
Le médecin posa sa main sur le front de Rodney, qui détourna le regard, il n’était pas brûlant mais le scientifique avait prit une belle couleur rouge qui inquiétait Carson.
Rodney : Ça va, à moins que d’avoir envie de toi soit une maladie...
Carson : Quoi ?
Le canadien qui jusque là évitait le regard de Carson planta ses yeux bleus dans ceux de Carson.
Rodney : Je crois que...j’ai envie de toi...
Le médecin écossais ouvrit des yeux gros comme des soucoupes. Il posa sa main sur la joue de Rodney qui déglutit et approcha son visage de celui du scientifique. Leurs lèvres se touchèrent, se frôlèrent avant d’entrer en contact et de permettre à leurs langues de faire pareil. Rodney entrouvrit ses cuisses et Carson se plaça entre elles. La blouse de Carson frottait contre la peau nue du canadien et ce dernier trouvait cela très désagréable. Il se sépara à regret des lèvres de Carson.
Rodney : Ta...ta blouse, elle me gratte...
Carson rit nerveusement.
Carson : Je suis désolé...tu...tu veux que je...
Rodney opina du chef. Carson se débarrassa lentement de sa blouse et la laissa tomber à terre. Il reprit possession des lèvres du canadien dans un nouveau baiser passionné. Ces mains parcouraient le torse de Rodney, occasionnant chez le scientifique de très légers frissons. Carson abandonna ses lèvres pour son cou où il déposa de nombreux baisers. Rodney se laissa faire et enserra l’écossais. Il sentait que les baisers de Carson avaient un effet non négligeable sur une certaine partie de son anatomie, et il sentait également que Carson se trouvait dans le même état de lui. Carson retrouva le chemin des lèvres de Rodney et ils s’embrassèrent à nouveau. Ils se séparèrent à bout de souffle, ils se trouvaient front contre front. Rodney avait posé ses mains sur la nuque de Carson qui le serrait dans ses bras.
Rodney : Waw...
Carson : A ça tu peux le dire...
Carson bougea légèrement et sentit l’envie de Rodney contre la sienne. Il avait envie d’aller plus loin mais il avait peur que Rodney ne le repousse même après ce qu’il venait de se passer. Il jugea préférable qu’ils s’arrêtent ici, ils auraient tout le loisir de continuer ce soir...
Carson (murmurant) : Rodney...mon amour...
Le canadien releva légèrement la tête.
Rodney : Oui ?
Carson : Je pense qu’on devrait en rester là pour...pour le moment...
Rodney : Tu penses que ce serait mieux ?
L’écossais acquiesça. Rodney était un peu déçu mais Carson avait raison, il ne fallait pas brûler les étapes.
Carson : Nous pourrons toujours poursuivre ce soir...
Il fit un sourire taquin au canadien qui lui répondit par le même sourire.
Rodney : A ce soir alors ?
Carson : Oui...
Rodney : Est-ce que l’examen est finit ?
Carson : Hein ? A ça...oui, je peux t’assurer que tout va bien.
Rodney rougit un peu puis attrapa son t-shirt et le remit. Il sortit du bureau mais lança un dernier regard à l’écossais avant de sortir. Carson poussa un long soupir avant de sourire puis il alla remplir le dossier de Rodney. Ce dernier se dirigeait vers son labo, ses pensées encore perdues dans le bureau de Carson...
Rodney se présenta à l’infirmerie, une infirmière le fit entrer dans le bureau de Carson qui n’était pas encore là. Rodney remercia l’infirmière puis alla s’asseoir sur une des chaises en face du bureau. Carson arriva 5 minutes plus tard. Il entra puis referma la porte. Rodney tourna un visage souriant vers lui.
Carson : Excuse moi, mais je devais vérifier quelque chose.
Rodney : Pas grave, on commence ?
Le canadien acquiesça. Il alla s’installer sur la table d’examen et enleva son t-shirt sans que Carson ne lui ait dit quelque chose, lorsque ce dernier se tourna, il fut troublé de le voir torse nu. Rodney du s’en apercevoir car il sourit.
Rodney : Ne prend pas ça pour une proposition...mais je commence à avoir l’habitude de tes check up alors...
Carson (acquiesçant) : Oui je comprends.
Le médecin écossais s’approcha de Rodney, il tentait d’ignorer les battements de son cœur qui se faisaient de plus en plus rapides et surtout il essayait d’étouffer la petite voix en lui qui lui disait de lâcher ce maudit stéthoscope et de sauter sur son compagnon. Ses mains tremblaient et Rodney s’en aperçut.
Rodney : Ça va Carson ?
Carson : Oui, je suis juste...rien d’important...
Rodney ne voulu pas prolonger la discussion, de plus, lui en aussi se sentait de plus en plus mal. Il affichait une certaine assurance en face de Carson mais en fait il était mort de trouille. Encore plus lorsqu’il avait vu le trouble dans les yeux de Carson quand ce dernier l’avait vu torse nu. Il avait eu peur que Carson pense que...qu’il voulait...enfin voila quoi. D’ailleurs qu’est ce qu’il voulait ? Rodney n’avait cessé de s’imaginer ce check up avec des scénarios qui frisaient parfois les limites du catholique. Lorsqu’il s’était rendu compte de ce qu’il pensait, le canadien avait rougi. D’une part parce qu’il avait chaud, et puis un peu parce qu’il avait honte...honte d’être prit sur le fait de rêvasser par ses collègues mais aussi honte par ce qu’il avait adoré. Et même plus qu’adoré mais...il avait peur de se jeter à l’eau, peur d’affronter cette barrière physique et de la faire tomber. Il savait que Carson ne lui ferait pas mal mais il ne pouvait s’empêcher de stresser. Son regard croisa celui de Carson et il eu comme un électrochoc : il prit conscience des mains de l’écossais sur son torse et même s’il savait que ce geste était purement professionnel, il sentit une grande chaleur envahir son bas ventre puis se propager à son corps tout entier. Carson le remarqua.
Carson : Rodney ? Ça va ?
Le médecin posa sa main sur le front de Rodney, qui détourna le regard, il n’était pas brûlant mais le scientifique avait prit une belle couleur rouge qui inquiétait Carson.
Rodney : Ça va, à moins que d’avoir envie de toi soit une maladie...
Carson : Quoi ?
Le canadien qui jusque là évitait le regard de Carson planta ses yeux bleus dans ceux de Carson.
Rodney : Je crois que...j’ai envie de toi...
Le médecin écossais ouvrit des yeux gros comme des soucoupes. Il posa sa main sur la joue de Rodney qui déglutit et approcha son visage de celui du scientifique. Leurs lèvres se touchèrent, se frôlèrent avant d’entrer en contact et de permettre à leurs langues de faire pareil. Rodney entrouvrit ses cuisses et Carson se plaça entre elles. La blouse de Carson frottait contre la peau nue du canadien et ce dernier trouvait cela très désagréable. Il se sépara à regret des lèvres de Carson.
Rodney : Ta...ta blouse, elle me gratte...
Carson rit nerveusement.
Carson : Je suis désolé...tu...tu veux que je...
Rodney opina du chef. Carson se débarrassa lentement de sa blouse et la laissa tomber à terre. Il reprit possession des lèvres du canadien dans un nouveau baiser passionné. Ces mains parcouraient le torse de Rodney, occasionnant chez le scientifique de très légers frissons. Carson abandonna ses lèvres pour son cou où il déposa de nombreux baisers. Rodney se laissa faire et enserra l’écossais. Il sentait que les baisers de Carson avaient un effet non négligeable sur une certaine partie de son anatomie, et il sentait également que Carson se trouvait dans le même état de lui. Carson retrouva le chemin des lèvres de Rodney et ils s’embrassèrent à nouveau. Ils se séparèrent à bout de souffle, ils se trouvaient front contre front. Rodney avait posé ses mains sur la nuque de Carson qui le serrait dans ses bras.
Rodney : Waw...
Carson : A ça tu peux le dire...
Carson bougea légèrement et sentit l’envie de Rodney contre la sienne. Il avait envie d’aller plus loin mais il avait peur que Rodney ne le repousse même après ce qu’il venait de se passer. Il jugea préférable qu’ils s’arrêtent ici, ils auraient tout le loisir de continuer ce soir...
Carson (murmurant) : Rodney...mon amour...
Le canadien releva légèrement la tête.
Rodney : Oui ?
Carson : Je pense qu’on devrait en rester là pour...pour le moment...
Rodney : Tu penses que ce serait mieux ?
L’écossais acquiesça. Rodney était un peu déçu mais Carson avait raison, il ne fallait pas brûler les étapes.
Carson : Nous pourrons toujours poursuivre ce soir...
Il fit un sourire taquin au canadien qui lui répondit par le même sourire.
Rodney : A ce soir alors ?
Carson : Oui...
Rodney : Est-ce que l’examen est finit ?
Carson : Hein ? A ça...oui, je peux t’assurer que tout va bien.
Rodney rougit un peu puis attrapa son t-shirt et le remit. Il sortit du bureau mais lança un dernier regard à l’écossais avant de sortir. Carson poussa un long soupir avant de sourire puis il alla remplir le dossier de Rodney. Ce dernier se dirigeait vers son labo, ses pensées encore perdues dans le bureau de Carson...
Re: Songe d'une nuit d'été
Merci Lana, la voila
Chapitre 7 : Doute
Note : Attention, passage NC17 !!!
Carson et Rodney étaient enlacés sur le lit de ce dernier. Ils s’embrassaient depuis un quart d’heure, ne se séparant que pour pouvoir respirer.
Carson avait entendu cette soirée avec impatience et nervosité, ça faisait un petit moment qu’il n’avait pas été aussi intime avec un homme, depuis leur arrivée sur Atlantis et même un peu avant en fait. Il avait peur d’être un peu « rouillé » et craignait de mal s’y prendre. Il s’était longuement demandé s’il devait prendre un préservatif ou pas. Il avait peur qu’en lui en parlant, le canadien ne se braque et le repousse.
Rodney se sentait bien, magnifiquement bien d’ailleurs. Il n’avait cessé de repenser à ce qu’il s’était passé durant sa consultation médicale, plus jamais il ne verrait l’infirmerie du même œil...Il n’avait malheureusement pas pu voir l’écossais au mess car une équipe d’exploration était rentrée en urgence. Il avait juste trouvé un message sur son ordinateur lui disant que Carson le rejoindrait à 21h00. Rodney avait alors jeté un coup d’œil à sa montre toutes les 5 minutes jusqu’à 20h30, heure à laquelle il décida de rentrer se préparer dans ses quartiers. En chemin, il avait croisé John. Le militaire avait remarqué que le canadien était un peu nerveux et lui avait demandé ce qu’il le tracassait. Après plusieurs minutes, Rodney lui avait révélé ce qu’il s’était passé avec Carson ce matin en omettant quand même quelques détails. John lui avait sourit puis lui avait dit que c’était bien. Ses yeux se mirent ensuite à briller et il partit en direction de ses quartiers. Il revint quelques minutes plus tard, un immense sourire et une boîte dans les mains. Il l’avait donnée à Rodney et ce dernier s’était mis à rougir en reconnaissant le contenu de la boîte : des préservatifs. Le militaire américain lui avait alors souhaité une bonne soirée puis était repartit dans ses quartiers. Rodney était resté en plein milieu du couloir, la petit boîte dans la main puis eut la présence d’esprit de rentrer dans ses quartiers avant que quelqu’un ne le voie avec ça. Il était donc rentré dans ses quartiers et avait posé la boîte sur son bureau puis finalement la rangea dans un tiroir de sa table de chevet. Il ne voulait pas que Carson la voie. Le fait d’avoir eu cette boîte entre les mains, avait fait prendre conscience à Rodney de ce qu’il allait se passer physiquement entre lui et Carson. Et ça lui faisait peur. Ensuite Carson était arrivé et Rodney avait momentanément oublié cela. Les deux hommes s’étaient littéralement jetés l’un sur l’autre et avaient atterri sur le lit. Mais maintenant, cette peur revenait et Rodney se sépara de son compagnon.
Rodney : A...attends, il faut qu’on...parle.
Le médecin le regarda inquiet.
Carson : J’ai fait quelque chose de mal ?
Rodney : Non, non pas du tout. Il faut que je te parles de quelque chose : j’ai réfléchi et je...
Carson (le coupant et détournant le regard) : Tu ne veux plus...
Le canadien posa sa main sur sa joue et le força à le regarder.
Rodney : Si, biens sûr que je veux le faire, c’est juste que je...j’ai peur de ce qu’il va se passer, John m’a donné des préservatifs et...
Carson : John t’a donné des préservatifs ?
Rodney (d’une petite voix) : Heu...oui...Je lui ai dit que nous allions...aller plus loin et il a pensé judicieux de me donner ça...
Rodney se tourna et attrapa la boîte qu’il tendit à Carson. L’écossais la prit dans sa main et la regarda.
Rodney : Ça m’a fait réfléchir à propos de ce qui allait se passer et je dois t’avouer que j’ai peur. Je n’ai jamais...Avec un homme. On peut dire que de ce côté-là, je suis vierge et j’ai peur, peur de ce qu’il va se passer, peur d’avoir mal. J’ai l’impression de me retrouver à ma première fois.
L’écossais posa sa main sur la joue de Rodney et la caressa tendrement.
Carson : En un sens tu as raison, c’est un peu comme ta première fois puisque tu n’as jamais été avec un homme. Je sais à quel point c’est terrifiant et je dois moi aussi t’avouer quelque chose : j’ai peur. Parce que tu vas être le premier homme que je vais toucher depuis que nous sommes ici, c'est-à-dire presque deux ans. J’ai peur de mal m’y prendre et de te faire mal, parce que c’est la dernière chose que je veux te faire.
Carson sourit à son compagnon puis se pencha ver lui et l’embrassa tendrement. Leur baiser se prolongea et sembla durer une éternité puis ils se séparèrent.
Rodney (souriant) : Merci.
Carson (souriant également) : De rien, est ce que...est ce que tu veux toujours le faire ?
Rodney (acquiesçant) : Plus que jamais...
Les deux hommes se sourirent et reprirent leur étreinte passionnée, mais cette fois ci, les mains glissèrent sous les vêtements, caressèrent la peau en dessous puis finalement la libérèrent des vêtements. Carson partit à l’exploration du corps de son compagnon, le faisant gémir. Il caressa, embrassa chaque parcelle de son corps. Rodney le caressait également avec ses mains, faisant frissonner l’écossais. Leurs lèvres se retrouvèrent et s’embrassèrent à nouveau. Les membres tendus des deux hommes se touchèrent, se frottèrent faisant augmenter le désir et le plaisir des deux hommes. Carson tendit la main vers la boîte de préservatifs et en prit un. Il allait l’ouvrir mais Rodney le lui prit des mains et l’ouvrit. Il fit s’agenouiller Carson et déroula le préservatif sur le membre gonflé de Carson qui poussa un gémissement de plaisir. Les mouvements de Rodney étaient un peu hésitants. Il n’avait jamais touché d’autre érection que la sienne. Une fois qu’il eut fini, ils se recouchèrent. Carson l’embrassa une nouvelle fois puis entra en lui doucement, forçant un peu l’entrée de son intimité vierge. Il du s’y reprendre à plusieurs fois mais resta patient et doux tout le long. Il murmurait des mots d’amour à son compagnon pour le détendre et le rassurer. Il débuta un doux mouvement de va et vient puis, au fur et à mesure que le plaisir montait, il allait de plus en plus vite. Leurs mains se joignirent et ils jouirent simultanément. Carson voulut se retirer mais Rodney le retint contre lui et l’embrassa pendant plusieurs minutes. Ils se séparèrent finalement et le médecin écossais se couchât auprès de son nouvel amant, le dévorant des yeux. Ils s’embrassèrent une dernière fois puis Carson remonta la couverture sur eux et les deux hommes s’endormirent dans les bras l’un de l’autre.
Chapitre 7 : Doute
Note : Attention, passage NC17 !!!
Carson et Rodney étaient enlacés sur le lit de ce dernier. Ils s’embrassaient depuis un quart d’heure, ne se séparant que pour pouvoir respirer.
Carson avait entendu cette soirée avec impatience et nervosité, ça faisait un petit moment qu’il n’avait pas été aussi intime avec un homme, depuis leur arrivée sur Atlantis et même un peu avant en fait. Il avait peur d’être un peu « rouillé » et craignait de mal s’y prendre. Il s’était longuement demandé s’il devait prendre un préservatif ou pas. Il avait peur qu’en lui en parlant, le canadien ne se braque et le repousse.
Rodney se sentait bien, magnifiquement bien d’ailleurs. Il n’avait cessé de repenser à ce qu’il s’était passé durant sa consultation médicale, plus jamais il ne verrait l’infirmerie du même œil...Il n’avait malheureusement pas pu voir l’écossais au mess car une équipe d’exploration était rentrée en urgence. Il avait juste trouvé un message sur son ordinateur lui disant que Carson le rejoindrait à 21h00. Rodney avait alors jeté un coup d’œil à sa montre toutes les 5 minutes jusqu’à 20h30, heure à laquelle il décida de rentrer se préparer dans ses quartiers. En chemin, il avait croisé John. Le militaire avait remarqué que le canadien était un peu nerveux et lui avait demandé ce qu’il le tracassait. Après plusieurs minutes, Rodney lui avait révélé ce qu’il s’était passé avec Carson ce matin en omettant quand même quelques détails. John lui avait sourit puis lui avait dit que c’était bien. Ses yeux se mirent ensuite à briller et il partit en direction de ses quartiers. Il revint quelques minutes plus tard, un immense sourire et une boîte dans les mains. Il l’avait donnée à Rodney et ce dernier s’était mis à rougir en reconnaissant le contenu de la boîte : des préservatifs. Le militaire américain lui avait alors souhaité une bonne soirée puis était repartit dans ses quartiers. Rodney était resté en plein milieu du couloir, la petit boîte dans la main puis eut la présence d’esprit de rentrer dans ses quartiers avant que quelqu’un ne le voie avec ça. Il était donc rentré dans ses quartiers et avait posé la boîte sur son bureau puis finalement la rangea dans un tiroir de sa table de chevet. Il ne voulait pas que Carson la voie. Le fait d’avoir eu cette boîte entre les mains, avait fait prendre conscience à Rodney de ce qu’il allait se passer physiquement entre lui et Carson. Et ça lui faisait peur. Ensuite Carson était arrivé et Rodney avait momentanément oublié cela. Les deux hommes s’étaient littéralement jetés l’un sur l’autre et avaient atterri sur le lit. Mais maintenant, cette peur revenait et Rodney se sépara de son compagnon.
Rodney : A...attends, il faut qu’on...parle.
Le médecin le regarda inquiet.
Carson : J’ai fait quelque chose de mal ?
Rodney : Non, non pas du tout. Il faut que je te parles de quelque chose : j’ai réfléchi et je...
Carson (le coupant et détournant le regard) : Tu ne veux plus...
Le canadien posa sa main sur sa joue et le força à le regarder.
Rodney : Si, biens sûr que je veux le faire, c’est juste que je...j’ai peur de ce qu’il va se passer, John m’a donné des préservatifs et...
Carson : John t’a donné des préservatifs ?
Rodney (d’une petite voix) : Heu...oui...Je lui ai dit que nous allions...aller plus loin et il a pensé judicieux de me donner ça...
Rodney se tourna et attrapa la boîte qu’il tendit à Carson. L’écossais la prit dans sa main et la regarda.
Rodney : Ça m’a fait réfléchir à propos de ce qui allait se passer et je dois t’avouer que j’ai peur. Je n’ai jamais...Avec un homme. On peut dire que de ce côté-là, je suis vierge et j’ai peur, peur de ce qu’il va se passer, peur d’avoir mal. J’ai l’impression de me retrouver à ma première fois.
L’écossais posa sa main sur la joue de Rodney et la caressa tendrement.
Carson : En un sens tu as raison, c’est un peu comme ta première fois puisque tu n’as jamais été avec un homme. Je sais à quel point c’est terrifiant et je dois moi aussi t’avouer quelque chose : j’ai peur. Parce que tu vas être le premier homme que je vais toucher depuis que nous sommes ici, c'est-à-dire presque deux ans. J’ai peur de mal m’y prendre et de te faire mal, parce que c’est la dernière chose que je veux te faire.
Carson sourit à son compagnon puis se pencha ver lui et l’embrassa tendrement. Leur baiser se prolongea et sembla durer une éternité puis ils se séparèrent.
Rodney (souriant) : Merci.
Carson (souriant également) : De rien, est ce que...est ce que tu veux toujours le faire ?
Rodney (acquiesçant) : Plus que jamais...
Les deux hommes se sourirent et reprirent leur étreinte passionnée, mais cette fois ci, les mains glissèrent sous les vêtements, caressèrent la peau en dessous puis finalement la libérèrent des vêtements. Carson partit à l’exploration du corps de son compagnon, le faisant gémir. Il caressa, embrassa chaque parcelle de son corps. Rodney le caressait également avec ses mains, faisant frissonner l’écossais. Leurs lèvres se retrouvèrent et s’embrassèrent à nouveau. Les membres tendus des deux hommes se touchèrent, se frottèrent faisant augmenter le désir et le plaisir des deux hommes. Carson tendit la main vers la boîte de préservatifs et en prit un. Il allait l’ouvrir mais Rodney le lui prit des mains et l’ouvrit. Il fit s’agenouiller Carson et déroula le préservatif sur le membre gonflé de Carson qui poussa un gémissement de plaisir. Les mouvements de Rodney étaient un peu hésitants. Il n’avait jamais touché d’autre érection que la sienne. Une fois qu’il eut fini, ils se recouchèrent. Carson l’embrassa une nouvelle fois puis entra en lui doucement, forçant un peu l’entrée de son intimité vierge. Il du s’y reprendre à plusieurs fois mais resta patient et doux tout le long. Il murmurait des mots d’amour à son compagnon pour le détendre et le rassurer. Il débuta un doux mouvement de va et vient puis, au fur et à mesure que le plaisir montait, il allait de plus en plus vite. Leurs mains se joignirent et ils jouirent simultanément. Carson voulut se retirer mais Rodney le retint contre lui et l’embrassa pendant plusieurs minutes. Ils se séparèrent finalement et le médecin écossais se couchât auprès de son nouvel amant, le dévorant des yeux. Ils s’embrassèrent une dernière fois puis Carson remonta la couverture sur eux et les deux hommes s’endormirent dans les bras l’un de l’autre.
Re: Songe d'une nuit d'été
La suite arrive Lana
Chapitre 8 : Sous la douche
Carson se réveilla le premier. Il se leva et se dirigea vers la salle de bains, les yeux encore embués de sommeil. Il se regarda un peu dans la glace, se frotta les yeux puis alla sous la douche. Il ouvrit le jet d’eau et laissa l’eau chaude couler sur lui. Il ferma les yeux, se laissant envahir par une douce torpeur. Rodney se réveilla quelques minutes plus tard. Il passa un bras là où Carson était censé être mais ne trouva que les draps. Il se redressa un peu et entendit le bruit de la douche. Il se leva et s’y dirigea. Il sourit en voyant Carson et entra dans la douche. Il enlaça le médecin et posa ses lèvres sur sa nuque.
Carson (souriant) : Bonjour.
Rodney (entre deux baisers) : Bonjour.
Carson : Bien dormi ?
Rodney : Comme un bébé docteur...
Carson sourit et ferma les yeux. Il passa un bras derrière lui pour caresser la nuque du canadien. Ce dernier abandonna la nuque de Carson pour explorer à l’aide de ses lèvres le haut de ses épaules, faisant redoubler d’intensité les frissons du médecin. En même temps, Rodney passa ses mains sur le torse de Carson puis dirigea une de ses mains sur le membre à demi érigé de l’écossais qui se mit à gémir lorsque la main de Rodney effleura sa virilité. Il commença un lent mouvement de va et vient, effleurant du bout des doigts le membre de l’écossais. Ce dernier se mordit les lèvres et bascula la tête en arrière. Rodney remonta ses lèvres vers sa nuque, puis déposa de légers baisers dans le creux dans son cou. Carson continuait à caresser la nuque de Rodney, puis sa main se perdit dans les cheveux du canadien. L’écossais savait qu’il ne tiendrait pas longtemps sous les caresses du scientifique, mais il ne voulait pas être le seul à ressentir du plaisir. Il posa sa main sur celle de Rodney qui masturbait sa virilité et entrelaça ses doigts avec. Il se tourna vers Rodney qui le regardait étonné.
Carson : Je ne veux pas être le seul à ressentir du plaisir.
Le canadien lui sourit en l’enlaçant et dirigea ses lèvres vers l’oreille de Carson.
Rodney : Mais ça me fait plaisir de te faire ça...
Carson : Vraiment ?
Le scientifique acquiesça. Les deux hommes s’embrasèrent à nouveau leur main caressant leurs corps mouillés. Leurs mains s’attardèrent sur leurs virilités qu’ils caressèrent doucement. Ils connurent le plaisir presque en même temps puis Carson éteignit le jet d’eau et sortit de la cabine. Il prit une serviette et entreprit d’essuyer Rodney qui se laissa agréablement chouchouté par Carson. Quand il fut sec, il rendit la pareille à Carson, puis les deux hommes se dirigèrent vers le lit où ils tombèrent enlacés. Rodney était au dessus de Carson, ils s’embrassaient. L’écossais se sépara à regrets de Rodney.
Carson : Je vais devoir y aller, je suis de garde aujourd’hui...
Rodney soupira un peu et se coucha à ses côtés, sur le dos. Carson se releva et s’appuya sur son coude.
Rodney : De toute manière, je dois me préparer pour une mission aujourd’hui.
L’écossais posa sa main sur la joue de Rodney.
Carson : Tu seras prudent...
Le scientifique tourna son visage vers lui.
Rodney : Comme toujours, tu me connais...
Carson acquiesça et se pencha vers lui pour déposer un court baiser. Il se releva ensuite puis attrapa ses vêtements et s’habilla. Rodney fit de même avec de nouveau vêtements.
Rodney : On déjeune ensemble ?
L’écossais acquiesça puis ils sortirent des quartiers de Rodney. Ils arrivèrent au mess où ils rejoignirent Elisabeth et John qui déjeunaient ensemble. Rodney fit un clin d’œil à Carson auquel se dernier répondit par un discret sourire. Ils s’installèrent avec les codirigeants d’Atlantis et commencèrent leur petit déjeuner. Une demi heure plus tard, John et Rodney se levèrent pour aller se préparer pour la mission. Ils saluèrent les deux docteurs puis partirent. Carson regardait Rodney partir avec inquiétude. Il ne pouvait s’empêcher d’avoir peur quand son compagnon partait en mission, il savait qu’il était entouré de personnes compétentes en la personne de Teyla, John et Ronon mais, il ne pouvait s’empêcher de baliser à propos de ça...Elisabeth surprit son regard.
Elisabeth : Tout va bien Carson ?
Carson : Oui, oui. Ça va.
Elisabeth savait que le médecin mentait, pas besoin d’avoir un quotient de 200 pour voir ce qu’il y avait entre lui et Rodney : de l’amour, ça crevait les yeux. Ce qui lui avait mis la puce à l’oreille c’était lorsque John lui avait dit de les laisser seuls il y a quelques jours. Et puis après l’avoir forcé à parler, John lui avait finalement avoué que les deux hommes étaient ensemble. Elle comprenait l’inquiétude de Carson, car elle aussi ressentait cela...mais elle ne pouvait se permettre de le montrer.
Elisabeth : Ne vous inquiétez pas, ils vous le ramèneront en entier.
Carson : Je sais, mais je ne peux pas m’empêcher de...
Il s’arrêta, se rendant compte de ce qu’il venait d’avouer implicitement. Il regarda Elisabeth, paniqué.
Elisabeth : Calmez vous Carson. Oui je suis au courant, John m’en a parlé et avant que vous ne pensiez à lui infliger des tests médicaux, j’ai deviné toute seule. Il m’a un peu aidé mais...vous deux, je dois dire que ça crève les yeux.
Carson : A ce point ?
La diplomate acquiesça.
Elisabeth : Je suis heureuse pour vous deux.
Carson : Merci...
Elisabeth : De rien. Ça fait combien de temps que vous êtes ensemble ?
Carson : Quelques mois...après le « baiser »...vous vous souvenez ?
Elisabeth : Oh oui, je m’en souviens.
Ils sourirent tous les deux.
Carson : Heureusement que John était là parce que sinon...je ne sais pas si nous serons ensemble en ce moment.
Elisabeth : Vous avez bien de la chance...
Elle prit un air mélancolique et Carson posa sa main sur celle de la jeune femme.
Carson : Il pourrait se passer quelque chose si vous vous décidiez, vous ou lui...
La diplomate lui lança un regard intrigué.
Carson (souriant) : Ne me faîtes pas ce regard là, ça crève les yeux...
Elisabeth sourit à son tour puis Carson se leva.
Carson : Je dois vous laisser, l’équipe du major Hutch m’attend pour une visite de routine.
Elisabeth acquiesça et le médecin la laissa seule. Elle soupira en pensant aux dernières paroles du médecin : « ça crève les yeux ». Peut être qu’elle devait faire comme eux et parler à John de ce qu’elle ressentait vraiment...Elle n’eut pas le temps de s’appesantir plus car l’alarme de la base retentit et elle partit en courant vers la salle de la Porte.
Chapitre 8 : Sous la douche
Carson se réveilla le premier. Il se leva et se dirigea vers la salle de bains, les yeux encore embués de sommeil. Il se regarda un peu dans la glace, se frotta les yeux puis alla sous la douche. Il ouvrit le jet d’eau et laissa l’eau chaude couler sur lui. Il ferma les yeux, se laissant envahir par une douce torpeur. Rodney se réveilla quelques minutes plus tard. Il passa un bras là où Carson était censé être mais ne trouva que les draps. Il se redressa un peu et entendit le bruit de la douche. Il se leva et s’y dirigea. Il sourit en voyant Carson et entra dans la douche. Il enlaça le médecin et posa ses lèvres sur sa nuque.
Carson (souriant) : Bonjour.
Rodney (entre deux baisers) : Bonjour.
Carson : Bien dormi ?
Rodney : Comme un bébé docteur...
Carson sourit et ferma les yeux. Il passa un bras derrière lui pour caresser la nuque du canadien. Ce dernier abandonna la nuque de Carson pour explorer à l’aide de ses lèvres le haut de ses épaules, faisant redoubler d’intensité les frissons du médecin. En même temps, Rodney passa ses mains sur le torse de Carson puis dirigea une de ses mains sur le membre à demi érigé de l’écossais qui se mit à gémir lorsque la main de Rodney effleura sa virilité. Il commença un lent mouvement de va et vient, effleurant du bout des doigts le membre de l’écossais. Ce dernier se mordit les lèvres et bascula la tête en arrière. Rodney remonta ses lèvres vers sa nuque, puis déposa de légers baisers dans le creux dans son cou. Carson continuait à caresser la nuque de Rodney, puis sa main se perdit dans les cheveux du canadien. L’écossais savait qu’il ne tiendrait pas longtemps sous les caresses du scientifique, mais il ne voulait pas être le seul à ressentir du plaisir. Il posa sa main sur celle de Rodney qui masturbait sa virilité et entrelaça ses doigts avec. Il se tourna vers Rodney qui le regardait étonné.
Carson : Je ne veux pas être le seul à ressentir du plaisir.
Le canadien lui sourit en l’enlaçant et dirigea ses lèvres vers l’oreille de Carson.
Rodney : Mais ça me fait plaisir de te faire ça...
Carson : Vraiment ?
Le scientifique acquiesça. Les deux hommes s’embrasèrent à nouveau leur main caressant leurs corps mouillés. Leurs mains s’attardèrent sur leurs virilités qu’ils caressèrent doucement. Ils connurent le plaisir presque en même temps puis Carson éteignit le jet d’eau et sortit de la cabine. Il prit une serviette et entreprit d’essuyer Rodney qui se laissa agréablement chouchouté par Carson. Quand il fut sec, il rendit la pareille à Carson, puis les deux hommes se dirigèrent vers le lit où ils tombèrent enlacés. Rodney était au dessus de Carson, ils s’embrassaient. L’écossais se sépara à regrets de Rodney.
Carson : Je vais devoir y aller, je suis de garde aujourd’hui...
Rodney soupira un peu et se coucha à ses côtés, sur le dos. Carson se releva et s’appuya sur son coude.
Rodney : De toute manière, je dois me préparer pour une mission aujourd’hui.
L’écossais posa sa main sur la joue de Rodney.
Carson : Tu seras prudent...
Le scientifique tourna son visage vers lui.
Rodney : Comme toujours, tu me connais...
Carson acquiesça et se pencha vers lui pour déposer un court baiser. Il se releva ensuite puis attrapa ses vêtements et s’habilla. Rodney fit de même avec de nouveau vêtements.
Rodney : On déjeune ensemble ?
L’écossais acquiesça puis ils sortirent des quartiers de Rodney. Ils arrivèrent au mess où ils rejoignirent Elisabeth et John qui déjeunaient ensemble. Rodney fit un clin d’œil à Carson auquel se dernier répondit par un discret sourire. Ils s’installèrent avec les codirigeants d’Atlantis et commencèrent leur petit déjeuner. Une demi heure plus tard, John et Rodney se levèrent pour aller se préparer pour la mission. Ils saluèrent les deux docteurs puis partirent. Carson regardait Rodney partir avec inquiétude. Il ne pouvait s’empêcher d’avoir peur quand son compagnon partait en mission, il savait qu’il était entouré de personnes compétentes en la personne de Teyla, John et Ronon mais, il ne pouvait s’empêcher de baliser à propos de ça...Elisabeth surprit son regard.
Elisabeth : Tout va bien Carson ?
Carson : Oui, oui. Ça va.
Elisabeth savait que le médecin mentait, pas besoin d’avoir un quotient de 200 pour voir ce qu’il y avait entre lui et Rodney : de l’amour, ça crevait les yeux. Ce qui lui avait mis la puce à l’oreille c’était lorsque John lui avait dit de les laisser seuls il y a quelques jours. Et puis après l’avoir forcé à parler, John lui avait finalement avoué que les deux hommes étaient ensemble. Elle comprenait l’inquiétude de Carson, car elle aussi ressentait cela...mais elle ne pouvait se permettre de le montrer.
Elisabeth : Ne vous inquiétez pas, ils vous le ramèneront en entier.
Carson : Je sais, mais je ne peux pas m’empêcher de...
Il s’arrêta, se rendant compte de ce qu’il venait d’avouer implicitement. Il regarda Elisabeth, paniqué.
Elisabeth : Calmez vous Carson. Oui je suis au courant, John m’en a parlé et avant que vous ne pensiez à lui infliger des tests médicaux, j’ai deviné toute seule. Il m’a un peu aidé mais...vous deux, je dois dire que ça crève les yeux.
Carson : A ce point ?
La diplomate acquiesça.
Elisabeth : Je suis heureuse pour vous deux.
Carson : Merci...
Elisabeth : De rien. Ça fait combien de temps que vous êtes ensemble ?
Carson : Quelques mois...après le « baiser »...vous vous souvenez ?
Elisabeth : Oh oui, je m’en souviens.
Ils sourirent tous les deux.
Carson : Heureusement que John était là parce que sinon...je ne sais pas si nous serons ensemble en ce moment.
Elisabeth : Vous avez bien de la chance...
Elle prit un air mélancolique et Carson posa sa main sur celle de la jeune femme.
Carson : Il pourrait se passer quelque chose si vous vous décidiez, vous ou lui...
La diplomate lui lança un regard intrigué.
Carson (souriant) : Ne me faîtes pas ce regard là, ça crève les yeux...
Elisabeth sourit à son tour puis Carson se leva.
Carson : Je dois vous laisser, l’équipe du major Hutch m’attend pour une visite de routine.
Elisabeth acquiesça et le médecin la laissa seule. Elle soupira en pensant aux dernières paroles du médecin : « ça crève les yeux ». Peut être qu’elle devait faire comme eux et parler à John de ce qu’elle ressentait vraiment...Elle n’eut pas le temps de s’appesantir plus car l’alarme de la base retentit et elle partit en courant vers la salle de la Porte.
Re: Songe d'une nuit d'été
Chapitre 9 : Le sang
Elisabeth : Que se passe t’il ?
Technicien : La Porte vient de s’activer, nous attendons toujours un code.
La diplomate fixa l’écran de contrôle qui pour l’instant n’affichait rien, puis le code de Teyla apparut sur l’écran et la voix de Ronon se fit entendre à la radio.
Ronon (par radio) : Nous sommes attaqués, le colonel et Mackay sont blessés, il faut une équipe médicale !
Elisabeth (par radio) : Bien reçu Ronon, passez la Porte !...(elle coupa sa radio)...prévenez l’infirmerie que nous avons deux blessés !
Le technicien acquiesça et se mit en contact avec Carson. Pendant ce temps là, Elisabeth descendit dans la salle d’embarquement. Elle tentait de ne pas laisser la panique l’envahir, pas maintenant pour le moment elle devait être le docteur Weir, Elisabeth reviendrai quand tout serait fini. Ronon traversa la Porte avec Rodney dans les bras, puis Teyla arriva quelques secondes plus tard, elle aidait John à marcher. L’équipe médicale arriva quelques secondes plus tard et se sépara en deux. Carson donnait rapidement des ordres et pour le moment il ne savait pas qui était blessé. Elisabeth voulut le diriger vers John mais n’en eut pas le temps. Carson observa son compagnon, son uniforme maculé de sang et les larmes montèrent à ses yeux. Il voulut s’occuper de lui mais Elisabeth le retint et le docteur Biro s’approcha de Rodney.
Carson : Laissez moi le soigner Elisabeth.
Elisabeth : Je suis désolée Carson, il ne vaut mieux pas.
La gorge du médecin se serra mais il obtempéra. Bientôt, Rodney et John furent mit sur des brancards et emmenés à l’infirmerie. Elisabeth se dirigea vers Teyla et Ronon.
Elisabeth : Vous allez bien ?
Les deux jeunes gens acquiescèrent et ils partirent tous les 4 à l’infirmerie.
Elisabeth : Que se passe t’il ?
Technicien : La Porte vient de s’activer, nous attendons toujours un code.
La diplomate fixa l’écran de contrôle qui pour l’instant n’affichait rien, puis le code de Teyla apparut sur l’écran et la voix de Ronon se fit entendre à la radio.
Ronon (par radio) : Nous sommes attaqués, le colonel et Mackay sont blessés, il faut une équipe médicale !
Elisabeth (par radio) : Bien reçu Ronon, passez la Porte !...(elle coupa sa radio)...prévenez l’infirmerie que nous avons deux blessés !
Le technicien acquiesça et se mit en contact avec Carson. Pendant ce temps là, Elisabeth descendit dans la salle d’embarquement. Elle tentait de ne pas laisser la panique l’envahir, pas maintenant pour le moment elle devait être le docteur Weir, Elisabeth reviendrai quand tout serait fini. Ronon traversa la Porte avec Rodney dans les bras, puis Teyla arriva quelques secondes plus tard, elle aidait John à marcher. L’équipe médicale arriva quelques secondes plus tard et se sépara en deux. Carson donnait rapidement des ordres et pour le moment il ne savait pas qui était blessé. Elisabeth voulut le diriger vers John mais n’en eut pas le temps. Carson observa son compagnon, son uniforme maculé de sang et les larmes montèrent à ses yeux. Il voulut s’occuper de lui mais Elisabeth le retint et le docteur Biro s’approcha de Rodney.
Carson : Laissez moi le soigner Elisabeth.
Elisabeth : Je suis désolée Carson, il ne vaut mieux pas.
La gorge du médecin se serra mais il obtempéra. Bientôt, Rodney et John furent mit sur des brancards et emmenés à l’infirmerie. Elisabeth se dirigea vers Teyla et Ronon.
Elisabeth : Vous allez bien ?
Les deux jeunes gens acquiescèrent et ils partirent tous les 4 à l’infirmerie.
Re: Songe d'une nuit d'été
vite la suite , c'est vraiment bon !
zoe carter- Nombre de messages : 6
Age : 33
Date d'inscription : 22/12/2007
Re: Songe d'une nuit d'été
vite la suite c'est geniale ton histoire
eryn- Nombre de messages : 189
Age : 30
Localisation : Dormant sur les genoux de John ^^
SIP : je dirais McShep
Date d'inscription : 13/12/2009
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