Sans Titre encore.

Zone inexplorée de la cité

» John? John, tu me reçois?
» Oui Rodney, je te reçois. Mais si c'est encore pour te plaindre sur le fait que t'es entouré d'incompétants...
» Non, c'est pas pour ça, même si c'est vrai. J'ai découvert quelque chose et je veux que tu viennes voir.
» Découvert quelque chose... découvert quoi exactement?
» Je le sais pas, pourquoi t'imagines-tu que je t'appelle sinon?

Rodney poussa un grognement en coupant la communication.

» Non mais ça se peut juste pas, murmura-t-il pour lui-même avant de se tourner vers les scientifiques qui l'accompagnaient, Bon, le Colonel Sheppard s'en vient, vos services ne sont donc plus requis dans cette zone de la cité. Allez donc explorer ailleurs voir si j'y suis.

Voyant que personne ne bougea, il sera les poings.

» Je vous ai dit de déguerpir! Mais il me semble que c'est plutôt clair!

Aussitôt dit, aussitôt fait. Tous les scientifiques présents, c'est à dire 5 personnes, quittèrent la zone en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Satisfait de lui-même, McKay croisa les bras et attendit; John ne devrait plus tarder. Effectivement, quelques secondes plus tard, Sheppard faisait son apparition, suivit de Teyla, Ronon et Carson.

» Bon, qu'est-ce que monsieur le scientifique à découvert cette fois ci? , dit l'Américain en s'approchant, une pointe d'agacement dans la voix.

Il observa autours de lui; il n'y avait qu'un simple couloir en ligne droite avec une porte au bout, rien de très palpitant.

» As-tu bientôt fini de te moquer de moi? , rétorqua sèchement Rodney.
» Mais non, je ne fais que commencer à m'amuser, tu ne vas pas gacher tout mon plaisir quand même!

Le Canadien aurait bien voulu répondre mais une main sur son bras l'en empêcha. Surpris, il jeta un coup d'oeil, voulant savoir qui cela pouvait bien être. Carson était là, à le regarder avec un air découragé.

» Rodney, on est venu pour savoir qu'est-ce que tu avais trouver, pas pour assister à tes chamailleries quotidiennes avec le colonel.

McKay considéra son ami pendant un court moment, puis se retourna vers ces compagnons.

» Bon, c'est par là , dit-il en pointant la porte du doigt.

Sheppard pris les devant, suivit du reste de la petite troupe. Arrivé devant la porte, celle-ci s'ouvrit automatiquement, découvrant une pièce plutôt étrange.

» Rodney, veux-tu bien m'expliquer qu'est-ce que c'est cet étrange compartiment? , fit Sheppard lorsqu'ils furent tous à l'interieur.
» Sheppard, je vais devoir te le dire combien de temps que je ne sais pas , dit l'astrophysicien, vraiment agacé.

Lentement, le colonel américain s'approcha, observant l'objet dans tous les angles. Le « caisson » faisait environ deux mètre de haut et un demi mètre de large, juste assez grand pour qu'une personne puisse s'y tenir. Il était fait de métal et était froid, voir même glacé. Pas très acceuillant , pensa Sheppard en pensant la tête dans l'ouverture de la porte. À l'intérieur, encore une fois tout était de métal, cependant, il y avait des petites lumières bleues qui s'allumaient à tour de rôle. Déçu de n'avoir rien trouvé de chouette et ayant fini sa petite inspection improvisée, John ferma la porte de verre et s'approcha des autres. Ils s'étaient rassemblés au centre de la pièce, autour d'un objet qui ressemblait à un panneau de contrôle, avec pour seule touche, un étrange cercle au milieu. McKay & Carson tentaient de le démarrer, sans grand succès.

» Mais, je ne comprend pas. Normalement, aussitôt que quelqu'un touche à un truc ancien, il s'allume automatiquement , disait Rodney pour lui même.
» Peut-être n'a-t-il seulement plus d'énergie? , tenta Teyla.
» Peut-être...

Pour s'en assurer, McKay se pencha vers le tiroir à cristaux. Mais lorqu'il voulu l'ouvrir, celui-ci ne bougea pas. Il tira de toute ses forces, mais rien n'y changea.

» Quelqu'un aurait un couteau? C'est coincé et je suis pas capable de l'ouvrir , dit-il en relevant la tête vers ses compagnons.

Tout les regards se tournèrent vers Ronon.

» Quoi? , fit-il de sa grosse voix.
» Un couteau , dit Sheppard en tendant la main.
» Pff, je suis sûr qu'il va se couper , répondit-il en donnant lui donnant le couteau.

Sheppard esquissa un sourire avant de le remettre à Rodney. En aucun cas le fait que le scientifique se coupe avec un simple couteau ne le surprendrai. Voir même, il éclaterai de rire. Et quelques secondes plus tard, c'est ce qu'il fit; ce que Ronon avait prédit était arrivé.

» Rodney, vous êtes vraiment le plus pathétique des scientifiques de l'univers , dit Sheppard en se retenant de se rouler par terre tellement il riait.

C'était le même chose pour Ronon, qui riait à gorge déployée, et Teyla, qui était plus discrète. Seul Carson ne riait pas. Il accouru vers le « blessé » en bousculant tout le monde.

» Vous allez bien Rodney? Vous sentez vous bien? , demanda-t-il inquiet, toujours avec son typique accent écossais.

Le canadien ne répondit pas, il semblait hypnotisé par le sang qui s'écoulait de sa blessure. Il regardait, tremblant, les gouttes glisser sur sa main pour atteindre le sol. Mais seulement, une de ces gouttes atterie sur la console, juste au milieu du mystérieux cercle. Aussitôt, la pièce fût illuminée d'une intense lumière bleue et tout le monde s'arrêta de rire. Devant leurs yeux était apparu un écran, sur lequel était représenté une double-hélice d'ADN tournoyant sur elle même. Quelque fois, des écritures apparaissaient. Surement des informations sur la génétique de cet ADN, pensa Rodney, Est ce que c'est le mien? Si oui, ça serai fantastique! . Curieux, il se pencha en avant, mais il fût retenu par un bras qui le ramena en arrière.

» Rodney, je dois te mener à l'infirmerie maintenant, sinon, tu risques d'infecter ta coupure , dit Carson en le regardant avec un son air inquiet habituel.
» Mais Carson, c'est peut-être une immense découverte pour la science! T'en rends-tu compte? , rétorqua-t-il en pointant de son doigt blessé l'écran devant lui.
» McKay, il a raison, tu dois aller à l'infirmerie. Nous reviendrons plus tard , fit Sheppard en s'approchant des deux hommes.

À contre-coeur, le scientifique acquiesça. Ils quittèrent la pièce l'un après l'autre, mais seulement, une fois dans le couloir, la porte se ferma violemment. Surpris, tous sursautèrent. Lentement, Sheppard se rapprocha de la porte, mais celle-ci lui ne s'ouvrit pas. Alors, il essaya de toutes manières ne serait-ce que de l'entrouvrir, mais la porte ne bougea pas.

» Elle est coincée. Je crois que l'on ne pourra pas revenir ici avant un petit moment.
» Mais c'est pas possible, il faut absolument que j'étudis cette machine! On ne sait même pas à quoi elle est destiné encore! Peut-être que c'est capitale pour notre survie, ou autre chose! , fit Rodney en se jetant littéralement sur le porte.

Et il donna des coup dans celle-ci, voulant à tout prix qu'elle le laissa passer.

» Mais ouvre-toi stupide porte à la noix! Aïe!

Il s'arrêta, sa main le faisant souffrir. Soudainement, il se rappella qu'il s'était coupé il y a à peine quelques minutes. Aussitôt, il regarda sa main qui saignait toujours.

» Mais merde! Carson, je saigne! Viens m'aider! Je vais mourir! Je suis infecté! AHHH!

Il leva la main en direction des autres comme pour illustrer ses dires. Ronon se retint de lui donner un amical coup derrière la tête. Il déteste ça quand Rodney décide de faire son intérressant en prétendant qu'il va mourir, ce qu'il fait plutôt régulièrement.

» McKay... , fit Sheppard en roulant les yeux, C'est pas bientôt fini toutes ces mises en scène inutiles?
» Mises en scène? Inutiles? Je te ferais remarquer que je suis blessé!
» Oui, peut-être, mais c'est qu'un coupure de couteau, tu ne mourra pas!

Rodney lui fit une grimace moqueuse avant de se tourner vers Carson, qui était juste à sa gauche.

» Est-ce qu'on y va? Sinon je vais encore devoir subir les remarques complêtement stupides de John.
» Pff, stupide toi-même , fit l'Américain en quittant, suivi de Teyla et Ronon, qui ne semblaient guère intéressés par la situation.

Le Canadien les regarda partir, toujours agacé.

» Rodney, tu n'es qu'un enfant qui n'a jamais grandi , déclara Carson en souriant.

» Mais merde, Rodney, t'as pas fini de nous casser les oreilles avec ça! Je vais devoir te le dire combien de fois que nous ne pouvons plus y aller!
» On même pas essayé de trouver un moyen de l'ouvrir cette fichue porte!
» On ne va quand même pas l'exploser au C4!
» Pourquoi pas!
» Tu veux que la cité explose avec, c'est ça?
» C'EST PAS BIENTÔT FINI ?!

Silence.

» Mais il reste quand même que c'est peut-être important!
» Assez important pour que tu fasse tout exploser?
» RODNEY, JOHN, J'AI DIT C'EST ASSEZ!

Les deux personnes conscernées se turent pour regarder celle qui les a interrompu.

» Ah, désolé Elizabeth, on ne vous avait pas vu entrer... , s'excusa John d'un mouvement de la tête.
» Vous êtes excusés.

Lentement, elle contourna le bureau pour aller s'asseoir sur sa chaise personnelle. Mais cependant, elle n'omit pas de lancer un regard dur à l'endroit du scientifique canadien. Il soutint son regard sans broncher, la regardant dans les yeux. Bien sûr, Elizabeth ne s'attendait à aucune excuse de la part de Rodney. Elle savait bien qu'il était trop orgueilleux pour faire une telle chose. Mais elle s'y était habitué, elle n'avait pas d'autre choix après tout. Elle le regarda ainsi pendant un moment, puis se résigna finalement à s'asseoir.

» Bon, je vous ai convoqués tout le deux pour que vous me faisiez part de vos découvertes d'hier. Et effectivement, Rodney, il est hors de question que l'on fasse exploser cette porte.
» Et bien, commença John alors que le Canadien lançait un regard noir à Elizabeth, Rodney m'a appelé pour me dire qu'il avait trouver quelque chose d'intéressant. Alors je suis venu voir avec Carson, Teyla et Ronon.

Tandis que Sheppard racontait l'histoire en détails, Rodney réfléchissait. Depuis hier, il ne cessait de se demander à quoi cette salle pouvait bien servir. Et à chaque fois, cela le ramena à l'ADN, mais il ne savait rien de plus à son propos. Il se posait des tas de questions, mais comme elles restaient sans réponses, toute la nuit il avait chercher. Seulement, comme les Anciens avaient tout effacé les données de la cité, il n'avait rien trouvé. C'était désespérant.

» Alors Rodney, à quoi pensez-vous que cette salle peut bien servir?

La voix d'Elizabeth le fit sortir de sa rêverie. Il s'apprêtait à répondre mais Radek débarqua comme une tempête dans la pièce. Il semblait infiniment inquiet, voir même épouvanté.

» Zelenka, est-ce que tu as vu un fantôme ou quoi? , fit Sheppard en l'observant de la tête au pied, un sourire au visage.
» Non, ce n'est pas ça. Rodney, tu dois venir voir, c'est urgent , dit-il à l'intention du scientifique.
» De quoi sagit-il? , demanda le conscerné en se levant.

Ne tenant plus en place, Radek le prit par le poignet et le tira à sa suite, se dirigeant vers le panneau de contrôle de la cité. Surpris, Elizabeth et John se regardère un moment, puis leur emboitèrent le pas.

» Qu'est-ce qui peut être si important que ça? , questionna l'Américain.

Lâchant le poignet du Canadien, Radek leva son doigt en direction d'un écran. Aussitôt, Rodney devint blanc.

» Oh non, c'est pas vrai! Depuis quand il est là?
» Depuis à peine une minute , répondit Zelenka du tac au tac.

Intriguée, Elizabeth s'approcha et regarda par dessus l'épaule de Rodney, qui était maintenant pencher sur l'ordinateur de contrôle.

» Qu'est-ce que c'est? , interrogea-t-elle.
» Un pic d'énergie dans l'alimentation de la cité.
» Et qu'est-ce qui risque d'arriver?
» Pour faire court, il va exploser.

Avant qu'elle n'eu le temps d'ajouter quoi que ce soit, John prit la parole.

» Ah, Rodney, toi qui semblait tant vouloir une explosion! Tu n'es pas content?

Lentement, Elizabeth se releva. Elle lança un regard noir à l'Américain puis se tourna encore une fois vers Rodney.

» Et que doit-on faire pour empêcher ça?
» Éteindre l'appareil qui produit le surplus d'énergie causant le pic.
» Et il est où?

Il tapa une commande sur le clavier et une représentation en trois dimension d'Atlantis apparu devant eux. Rodney observa un moment la carte, manière de se situer, puis leva le doigt en direction d'un petit point rouge qui clignotait.

» C'est la pièce où nous sommes allés hier, Ce qui veut dire que la machine fonctionne encore depuis. C'est surprenant... Mais, la porte doit être toujours bloquée. Et je continue de penser que le meilleur moyen de la débloquer serait de l'exploser.
» Rah, j'ai hâte que cette histoire d'explosion soit fini, moi! , fit John en roulant les yeux.
» Ouin, va donc exploser, on aura la paix , rétorqua Rodney.
» Ça suffit, bande de gamin. Tu es sûr qu'il n'y a pas d'autre moyen?
» Je suis sûr et certain.
» Alors vaut mieu l'explosion d'une seule porte à l'explosion de la cité en entier.

Après qu'elle eu prononcer ces mots, il eu un court moment de silence. Ce fût finalement le scientifique qui l'interrompu.

» J'aurai aimé que John explose aussi, ça m'aurait fait des vacances.
» Si tu continu comme ça, c'est moi qui va t'exploser!
» Ah oui? Et comment comptes-tu t'y prendre? , demande Rodney en se tournant vers John.
» J'ai qu'à te pousser dedans quand on explosera la porte!
» Qu'est-ce qui te dit que je ne te pousserai pas avant?

Elizabeth recula d'un pas, de manière à ne pas se retrouver entre les deux hommes. Même dans des situations critiques comme celle-là, ils doivent trouver un moyen de se chamailler , pensa-t-elle, désespérée.

» JOHN, RODNEY, POUR LA ENIÈME FOIS AUJOURD'HUI, ÇA SUFFIT! , cria-t-elle.

Aussitôt, ce fut le silence complet; aucun ne voulait se risquer à prononcer un mot. Satisfaite, Elizabeth croisa les bras.

» Bon, on a besoin de C4 , et de Carson.
» De Carson? , firent simultanément les deux hommes, surpris.
» Oui, Carson. Juste au cas ou ils vous prennent l'envie de vous jeter mutuellement dans le feu.

Ils lui firent la grimace.

» Bon, on se rejoint là-bas. Je vais aller le chercher. Et surtout, n'essayer pas de vous entretuer pendant le trajet , termina-t-elle en quittant la salle de contrôle pour se diriger vers l'infirmerie.

Les deux hommes la regardèrent quitter, puis se retournèrent pour être face à face.

» Je vais arriver en permier! , fit John en s'élançant au pas de course dans les couloirs.

Surpris, Rodney ne bougea pas. Mais au bout d'un moment, il se décida à le poursuivre.

» Non, c'est moi qui sera le premier!

Peu de temps après, il rattrapa le millitaire.

» On dirait que tu as perdu ta longueur d'avance, le champion!
» Oh non, tu ne m'aura pas!

Et il continuèrent ainsi pendant environ deux minutes, se bousculant pour être en premier, manquant de tomber à la renverse. Les gens qui les voyaient passer restaient stupéfait, la raison ; on aurait dit des enfants de 5 ans. Finalement, ils arrivèrent en un seul morceau au lieu de rendez-vous. Les millitaires qui étaient déjà là les observèrent se jeter sur la porte, complêtement stupéfaits.

» J'ai gagner , cria John en touchant la porte le premier.
» J'aurais ma revanche, je le jure , fit le Canadien en s'appuyant contre le mur, à bout de souffle.

Quelques secondes plus tard, Elizabeth apparue, suivit de près par Carson.

» Les gars, pourquoi êtes vous si essouflés que ça? , demanda-t-elle, sans aucune surprise.
» On a fait la course , fit John, Et j'ai gagner!

Elizabeth s'approcha de la porte, découragée.

» Vous êtes vraiment immatures! Bon, on l'explose ou non, c'est porte?

-J'ai gagner , cria John en touchant la porte le premier.
-J'aurais ma revanche, je le jure , fit le Canadien en s'appuyant contre le mur, à bout de souffle.

Elizabeth se releva